Actions du SUMPPS à l'IFSI du CHU d'Angers

Susciter l'intérêt ou l'inscription à l'opération (stand d'information sur l'opération et ses outils, affichage, inviter les fumer à s'inscrire sur le site ou appli TIS...), Informer sur le tabagisme et le sevrage tabagique, Accompagner l'arrêt (consultation d'arrêt du tabac, remise d'un starter de 7 jours de TSN, atelier collectif etc.), Créer de l'engagement collectif (défi sportif, manifestation culturelle, concert, animation d’équipe, etc.)

Créer des rencontres pour un échange ouvert

* Modalités :
- Stand d'information de 12h à 14h au moment de la pause "cigarette" les 12 et 19 novembre 2018
- Présence des professionnels de santé du SUMPPS (infirmières) et des Etudiants Relais Santé (3 ERS rémunérés et formés)

CO testeur (test de monoxyde de carbone), Outils de Santé publique France

- A l’occasion du Mois Sans Tabac, nous avons mis en place une « boîte à astuces » sur nos stands et nous avons demandé, aux « anciens » fumeurs ou en cours d’arrêt, leurs astuces pour aider les autres dans cette étape difficile. Nombreuses astuces ont ainsi été proposées sur nos stands : faire du sport, manger des fruits, faire des pauses différentes, s’éloigner des fumeurs, remplacer la gestuelle de la cigarette par un autre objet, arrêter à plusieurs, essayer la cigarette électronique, diminuer sa consommation… Chacun son astuce !
- 3 ERS « fumeurs » ont souhaité participer au Mois Sans Tabac et ont réalisé des vidéos sur ce thème, sous forme de témoignages à raison d’une vidéo par semaine durant le mois de novembre. Ces vidéos ont été partagées sur notre page Facebook. A l’issue du mois, les ERS ont réussi à diminuer leur consommation.
- Le kit d’arrêt est utile pour les fumeurs en cours de questionnement ; la roue du kit pour estimer les économies qui pourraient être faites avec l’arrêt du tabac est très parlante pour les étudiants.

* Indicateurs quantitatifs :
- 111 personnes touchées
- 10 kits remis
- 13 tests CO

* Indicateurs qualitatifs :
- L’installation à l’IFSI est moins évidente car nous ne venons pas fréquemment. La première fois, nous nous sommes mis dans la salle de repos des ESI mais nous n’avons pas pu toucher tout le monde ; nous sommes donc allés à leur rencontre dans le hall de l’école. A la deuxième venue, nous nous sommes installés directement dans le hall pour être plus visible mais l’espace est petit et gêne la sécurité des circulations.
- L’entrée du CDI de l’école donne sur le hall et lorsque nous parlons cela s’entend au sein de la bibliothèque ce qui occasionne des nuisances pour ceux qui travaillent.
- Nous avons eu de nombreux passages la première semaine et beaucoup moins la deuxième (en raison de stages des étudiants). La plupart des étudiants sur la deuxième semaine était peu disponibles pour aborder le sujet.
- Nous avons beaucoup circulé au sein de l’école (salles de pauses, hall, extérieur…) pour pouvoir les aborder.
- Une étudiante nous a vu le 12, nous avions échangé avec elle car souhaitait des conseils. Elle est revenue nous voir le 19 pour nous remercier car avait nettement diminué sa consommation et était passé à la cigarette électronique.

Non

Non

- D’une manière générale, le Mois Sans Tabac est bien connu des étudiants.
- Les étudiants qui souhaitent arrêter de fumer sont agréablement surpris de nous voir et nous posent de nombreuses questions, souhaitent trouver des solutions soit pour un arrêt complet de la cigarette soit pour une diminution de la consommation.
- Les étudiants « fumeurs heureux » sont, en revanche, difficiles à toucher car se sentent agressés par notre démarche, même si notre discours n’est pas moralisateur. Il s’agit d’un thème difficile à aborder pour les ERS avec les « fumeurs heureux » car il faut un échange pour que la discussion ait lieu.
- Les non-fumeurs ne se sentent pas concernés pour la plupart sauf ceux qui ont des fumeurs dans leur entourage.
- Beaucoup d’étudiants nous ont parlé de leur difficulté à arrêter de fumer durant leurs études (avec le stress des examens, période de révisions, les soirées…).
- Dans l’ensemble, les étudiants viennent nous voir ; le test avec le lecteur de monoxyde de carbone est un outil très accrocheur. Les étudiants réalisent, via l’appareil, l’impact de la cigarette sur leur corps. Le jeu de la cigarette plaisir/besoin fonctionne très bien sur les stands.