Action campagne nationale Moi(s) sans Tabac 2018

Susciter l'intérêt ou l'inscription à l'opération (stand d'information sur l'opération et ses outils, affichage, inviter les fumer à s'inscrire sur le site ou appli TIS...), Informer sur le tabagisme et le sevrage tabagique, Accompagner l'arrêt (consultation d'arrêt du tabac, remise d'un starter de 7 jours de TSN, atelier collectif etc.)

Inscrire l’établissement, son public, ses professionnels, dans la dynamique nationale de questionnement autour du tabac.

1) Présentation du projet à l'ensemble des résidents accueillis par la structure : 22 et 23 octobre 2018

2) Ateliers collectifs d'accompagnement à l'arrêt ou à la diminution de la consommation de tabac (1 atelier de 2h par semaine, co-animation prévention/soin par 2 professionnels de l'ANPAA)
Atelier 1 : atelier motivation Lundi 5 novembre 2018
Atelier 2 : atelier effets du tabac et bénéfices à l'arrêt Mardi 6 novembre 2018
Atelier 3 :  Atelier « substitution et méthodes d’aide à l’arrêt » : Mardi 13 novembre, 10h à 11h30


Suivi d’un temps de consultations individuelles possibles avec un médecin tabacologue le mardi 13 novembre de 13h à 17h.
Atelier 4 : Atelier activité physique adaptée: Lundi 19 novembre de 15h à 16h30
Atelier Mois sans tabac et après : Mardi 27 novembre de 16 h à 17h30

CO testeur (test de monoxyde de carbone), Test de Fagerström, Test de Horn, Prescription de substituts nicotiniques, Remise de substituts nicotiniques, Outils de Santé publique France

Phrase contraignante, Testeur CO, Tire ta clope, balance décisionnelle, pratique d'une séance d'activité physique (marche, sport collectif), quizz idées vraies/idées fausses sur le tabac, présentation des substituts nicotiniques par le médecin tabacologue, outils autour de la gestion des émotions et de l'estime de soi.

Assurance Maladie

Indicateurs quantitatifs :
Nombre de personnes touchées pendant la journée de recrutement : 14
Nombre d'ateliers réalisés :5
Nombre de participants aux ateliers :9 participants

Bilan qualitatif :
Ce projet, validé par la chef de service, a débuté par 2 temps de recrutements auprès des usagers accueillis sur le dispositif de jour et intégrer à l’ESAT.
Ces temps ont servis a présenter le mois sans tabac, le dispositif national et la démarche mise en place pour les personnes de l’institution. Lors de la première rencontre, environ 10 personnes ont participées à l’échange. Lors de la seconde, elles étaient 4. A la suite de ces rencontres, 7 personnes étaient positionnées sur les ateliers. 2 de plus se sont rajoutées suite à cela.
Atelier 1 : motivation : 9 personnes étaient présentes sur cette rencontre de 2h. Chacun a pu s’exprimer librement, nous avons adapté le contenu aux capacités des personnes présentes. Réfléchir aux causes et contextes de consommations des cigarettes leur a plus et leur a permis de mieux comprendre le lien entre ennui ou anxiété et quantité de cigarettes consommées. Ce temps leur a semblait intéressant et ludique.
Grande plus-value pour nous de co animer l’atelier professionnel prévention et soin car apport différent en fonction des compétences et des pratiques d’entretien et d’animation, bonne complémentarité. La présence de l’éducatrice était essentielle car connaissant les usagers, elle a parfois reformulé, questionné ou amener des éléments propres à chacun facilitant l’échange et la compréhension de tous.
Atelier 2 : Effets du tabac et bénéfices à l’arrêt : 6 personnes ont participé à cet atelier.
Les outils visuels et ludiques utilisés (balance décisionnelle, corps humain et impact sanitaire et roue des bénéfices à l’arrêt ont beaucoup plus. Les impacts sanitaires sont un grand élément de motivation à l’arrêt pour certains. D’autres ont pu partager leur expérience d’arrêt et des bénéfices immédiats ressentis. Le quizz sur l’alimentation, ludique, a semblait leur plaire mais avoir moins de sens pour eux par rapport à la thématique.
Cet atelier leur a plu, ils ont apprécié parler des bénéfices et des risques, même si certains pensent que l’on oublie vite les maladies associées au tabac tant que cela ne nous concerne pas.
Atelier 3 : substitution et méthodes d’arrêt : 5 personnes étaient présentes à l’atelier. Ce temps a permis à chacun de poser toute ses questions à un médecin. Le principe de dépendance a été repositionné par le médecin, sous forme de schéma. Le médecin a pu présenter la substitution et les moyens d’aide à l’arrêt. Cette séance a permis à chacun de poser toutes les questions souhaitées. Les consultations avancées proposées en suivant ont permis à ceux qui le souhaitait de rencontrer la médecin seul et d’avoir plus de liberté dans les échanges.
Atelier 4 : Activité physique :
Atelier intéressant. Les premiers échanges sur l’activité physique et le sport ont été actifs et riches en informations. La plupart des personnes présentes étaient des personnes actives dans leurs déplacements ou pratiquaient une activité de loisirs. Nous avons remis en cohérence l’activité physique et le sevrage tabagique. Lorsque nous avons amené des informations autour de l’alimentation, nous nous sommes rendu compte que beaucoup d’entre eux ne s’hydrataient pas en journée (un verre par jour ou pas du tout), nous avons donc insisté sur l’importance de l’hydratation en leur proposant de réaliser une grille où chaque verre d’eau bu serait coché.
Les participants se sont ensuite prêtés au jeu de la pratique physique ainsi que l’éducatrice présente. L’expérimentation d’exercices de renforcement musculaire adaptés aux capacités physiques du public a bien fonctionné. En fin de séance nous avons pu expérimenter des exercices de respiration et de relaxation qui ont détendu les membres du groupe.
Un podomètre a été offert à chacun d’entre eux en fin de séance, ce qui leur a beaucoup plu, surtout aux personnes pratiquant la marche à pied très régulièrement.

Le bilan global est positif. Les participants ont apprécié les ateliers. Ils ont tous remis en question leurs consommations et certains ont eu des prescriptions de traitement de substitution qui leur permettront d’être soutenus physiquement dans leur arrêt. L’encadrante était aussi satisfaite de ces ateliers qu’elle a trouvé très adaptés au public tant dans la forme que dans le contenu.
La prescription de traitement de substitution a posé question auprès des équipes. Cela remet en branle les protocoles cigarettes établis préalablement.

Limites : La mise en place du partenariat n’a pas été évidente. L’implication des professionnels de la structure a été limitée. Une éducatrice de l’accueil de jour a été le fil rouge des interventions et il s’avère que sa présence était très importante pour la dynamique de groupe mais pas suffisante pour la reconnaissance du projet par les autres professionnels encadrants. Il est donc essentiel, comme demandé en début de projet mais pas entendu par l’équipe, qu’un professionnel sanitaire soit présent et qu’une présentation de la démarche soit faite à toutes les équipes encadrantes.

Non

Non