Moi(s) sans Tabac 2018

Susciter l'intérêt ou l'inscription à l'opération (stand d'information sur l'opération et ses outils, affichage, inviter les fumer à s'inscrire sur le site ou appli TIS...), Informer sur le tabagisme et le sevrage tabagique, Accompagner l'arrêt (consultation d'arrêt du tabac, remise d'un starter de 7 jours de TSN, atelier collectif etc.)

Inscrire le CSAPA et les usagers accompagnés dans une dynamique collective à l'occasion de la campagne nationale du Moi(s) sans tabac 2018
Accompagner les usagers déjà suivis au CSAPA vers une diminution ou un arrêt du tabac pendant le Moi(s) sans tabac sous forme d'ateliers collectifs

1) Travail de co-construction équipe prévention/soin en interne à l'ANPAA
2) Information à l'intention des usagers du CSAPA : pendant les consultations, envoie d'un courrier à l'ensemble des personnes accompagnées, mailing, phoning
3) Mise en place des 4 ateliers collectifs (2h par semaine) :
Atelier 1 : motivation
Atelier 2 : tabacologue
Atelier 3 : activité physique et alimentation
Atelier 4 : marche et bilan
4) Ouverture supplémentaire du CSAPA en soirée pendant le mois sans tabac (1 soirée par semaine)

CO testeur (test de monoxyde de carbone), Test de Fagerström, Test de Horn, Prescription de substituts nicotiniques, Remise de substituts nicotiniques, Outils de Santé publique France

Phrase contraignante, Testeur CO, Tire ta clope, balance décisionnelle, pratique d'une séance d'activité physique (marche, sport collectif), quizz idées vraies/idées fausses sur le tabac, présentation des substituts nicotiniques par le médecin tabacologue, outils autour de la gestion des émotions et de l'estime de soi.

Assurance Maladie

Indicateurs quantitatifs :
Nombre de personnes touchées pendant la journée de recrutement : tous les patients du CSAPA fumeurs
Nombre d'ateliers réalisés :4
Nombre de participants aux ateliers :5

Bilan qualitatif :

Les ateliers collectifs pour le Moi(s) sans Tabac au CSAPA Albi recueillent un bilan très positif aussi bien de la part des patients que des professionnels.
Un groupe de 5 personnes s’est constitué. Les personnes étaient motivées, dans l’échange et venaient chercher des informations, du soutien, des conseils autour du sevrage tabagique.
Les participants ont été assidus et engagés dans la démarche. Une dynamique s’est vite créée entre les participants et l’ambiance du groupe était dans le partage, le soutien, l’entraide et la bienveillance. A la différence des ateliers en structures spécialisées, les participants étaient déjà dans un mécanisme de motivation, surement dû à l’accompagnement qu’ils ont déjà engagé au centre de soin pour d’autres addictions. L’engagement de chacun était plus prononcé, les objectifs plus clairs et les personnes plus dans la réflexion que dans d’autres groupes dans d’autres structures.
La participation des personnes est restée sur le même dynamisme tout au long du projet. Les personnes étaient intéressées et nous avons essayé de répondre au mieux à leurs attentes.
Finalement, sur 5 personnes, 2 ont complètement arrêté leur consommation de tabac, 2 ont diminué et 1 a continué le vapotage.
Le public reste avec quelques craintes notamment liées à la fin des ateliers par rapport au manque de soutien. Certains craignent d’être plus stressé, de ne pas retrouvé de plaisir ailleurs et de vivre le manque pendant un moment. Toutefois, aucun d’entre eux ne craint la reprise du tabagisme.
Les personnes participantes ont apprécié trouver dans les ateliers du soutien, des encouragements et voir qu’ils ne sont pas seuls. Ils ont apprécié avoir des informations autour des différents modes de substitution, de pouvoir les manipuler et prendre connaissance des utilisations de chacun.
Ils ont apprécié l’atelier autour de l’alimentation et de l’activité physique car certains avaient la crainte de la prise de poids suite au sevrage tabagique. Et ils ont apprécié la pratique d’exercices de renforcements musculaires sur chaise, à refaire facilement chez soi mais aussi recevoir de la motivation à augmenter leur activité physique quotidienne. Nous avons pu expérimenter des exercices de gestion du stress via des techniques de respiration et de relaxation qui ont plu aux participants.
Il ressort de ses ateliers une envie de participation à des groupes de paroles s’il y en avait au sein du CSAPA, de la part des patients.

Non

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