Réseau promotion santé sexuelle de la Vienne - RP2S
2019
Porteur de l'action : Promotion santé Nouvelle-Aquitaine (Ex Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé Nouvelle Aquitaine) (IREPS Nouvelle Aquitaine), Association
6 quai de Paludate , 33800 Bordeaux
05 56 33 34 10
Thème
Sexualité (contraception, IVG), VIH-Sida IST
Contexte
La santé sexuelle : « état de bien-être physique, émotionnel, mental et social associé à la sexualité. La santé sexuelle a besoin d'une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, et la possibilité d'avoir des expériences sexuelles qui apportent du plaisir en toute sécurité et sans contraintes, discrimination ou violence.
Afin d'atteindre et de maintenir la santé sexuelle, les droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et assurés.
La sexualité est un aspect central de la personne humaine tout au long de la vie et comprend le sexe biologique, l’identité et le rôle sexuels, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. » (OMS, 2002)
Les principaux constats :
• Le travail en collectif d'acteurs est de plus en plus plébiscite par les professionnels de ce champ, afin de pouvoir étayer leurs réflexions, mutualiser les apports de connaissances et coordonner leurs interventions (cf. revue "La santé en action" paru en décembre 2016, Dossier "Santé sexuelle : travailler en réseau, au plus près des populations", n°438)
• Santé sexuelle :
Contraception/IVG :
- Contraception : 77% des femmes en âge de procréer utilisent une contraception dans l’ex région Poitou Charentes. Chez les femmes non enceintes, qui ne cherchent pas à l’être et qui ne sont pas stériles, seulement 2,4% n’utilisent pas de moyens de contraception.
Méthodes contraceptives utilisées : pilule, stérilet et préservatif masculin.
- Une faible utilisation de la contraception d’urgence mais en augmentation (5% en 2000 contre 15% en 2010)
- Une diminution sensible du taux d’IVG dans la région entre 2005 et 2011 (taux d’IVG plus important en Charente et Charente Maritime)
Les trois quarts de ces actes concernent des femmes entre 20 et 40 ans et plus de la moitié d’entre eux sont réalisées par technique médicamenteuse. Cette technique reste toutefois encore peu diffusée en médecine de ville (4% des IVG contre 7% au niveau national).
- Augmentation du recours à l’IVG chez les mineures. 7% des IVG concernaient des mineures en 2009.
VIH/IST :
- En ex Région Poitou-Charentes, en 2010, le taux de découvertes de séropositivité VIH est de 45 découvertes estimées pour un million d'habitants. (France métropolitaine : 97 découvertes par million d’habitants)
• Discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et sur l’identité de genre et violences :
- 400 000 femmes victimes de violences conjugales déclarées en 2 ans en France.
-154 000 femmes (18-75 ans) ont déclaré avoir été victimes de viol entre 2010 et 2011.
-16 % des femmes déclarent avoir subi des rapports forcés ou des tentatives de rapport forcés au cours de leur vie.
L’année 2013 a été marquée par une hausse sans précédent du nombre de témoignages reçus par SOS homophobie. Près de 3500 récits recueillis via la ligne d’écoute, par courriel, courrier ou lors d’évènements organisés par les bénévoles, soit une hausse de 78% par rapport à l’année précédente (1977 témoignages). Les manifestations d’homophobie sont de diverses natures : il peut s’agir d’insultes (39 %), de rejet et d’ignorance (37 %), de menaces et de chantage (22 %), d’homophobie sociale (18 %), de diffamation (17 %), de discrimination (11 %), de harcèlement (7 %), jusqu’aux agressions physiques (6 %).Les signalements de dérapages homophobes sur la Toile se sont ainsi multipliés par trois en un an (près de 1700 cas en 2013, contre environ 650 en 2012).
• 30% des gays de moins de 25 ans auraient déjà tenté de se suicider.
Les constats sur le département, issus de l’état des lieux santé sexuelle et reproductive réalisé par l’IREPS en avril 2016 et des besoins collectés lors des accompagnements documentaires, pédagogiques et méthodologiques :
• une offre de soins variée, mais pas toujours adaptée aux besoins des publics, notamment les plus vulnérables : offre cloisonnée, pas toujours accessible, non globale.
• Des professionnels de terrain dynamiques, intervenant dans des domaines très larges, mais encore un manque de connaissance des missions de chacun pour une orientation adaptée
• Des zones blanches repérées dans le maillage de l’offre de prévention et de soins en santé sexuelle
• Une cohérence à développer pour les actions hors les murs vers une offre globale en santé sexuelle
• Une offre d’information sur la santé sexuelle à cibler, notamment pour des publics définis ou sur des territoires ciblés, en liens avec l’épidémiologie
• Une éducation à la sexualité à consolider et à coordonner, en partenariat avec l’Education nationale et les professionnels ressources
• Une offre de formation variée, portant sur tous les champs de la santé sexuelle, Mais pas d’offre globale, partenariale
• Un besoin d’accompagnement dans le montage de projet et d’animations
En 2017, l'animation du collectif « RP2S 86 » a permis d'accompagner collectivement les acteurs de ce champ en Vienne, notamment par des "cafés infos" et une formation adaptée aux besoins des membres, mais aussi de suivre avec l'Ifsi l'intervention de 180 étudiants pour la Journée mondiale de lutte contre le sida, ou encore d'alimenter un site internet dédié et une page Facebook.
Débuté en 2018, les activités proposées dans ce projet correspondent à la continuité de ces missions d'accompagnement des acteurs et à une attention portée particulièrement sur les zones blanches repérées dans le maillage de l’offre de prévention et de dépistage en santé sexuelle. La modalité 3 de ce projet a été adaptée aux besoins des acteurs
Afin d'atteindre et de maintenir la santé sexuelle, les droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et assurés.
La sexualité est un aspect central de la personne humaine tout au long de la vie et comprend le sexe biologique, l’identité et le rôle sexuels, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. » (OMS, 2002)
Les principaux constats :
• Le travail en collectif d'acteurs est de plus en plus plébiscite par les professionnels de ce champ, afin de pouvoir étayer leurs réflexions, mutualiser les apports de connaissances et coordonner leurs interventions (cf. revue "La santé en action" paru en décembre 2016, Dossier "Santé sexuelle : travailler en réseau, au plus près des populations", n°438)
• Santé sexuelle :
Contraception/IVG :
- Contraception : 77% des femmes en âge de procréer utilisent une contraception dans l’ex région Poitou Charentes. Chez les femmes non enceintes, qui ne cherchent pas à l’être et qui ne sont pas stériles, seulement 2,4% n’utilisent pas de moyens de contraception.
Méthodes contraceptives utilisées : pilule, stérilet et préservatif masculin.
- Une faible utilisation de la contraception d’urgence mais en augmentation (5% en 2000 contre 15% en 2010)
- Une diminution sensible du taux d’IVG dans la région entre 2005 et 2011 (taux d’IVG plus important en Charente et Charente Maritime)
Les trois quarts de ces actes concernent des femmes entre 20 et 40 ans et plus de la moitié d’entre eux sont réalisées par technique médicamenteuse. Cette technique reste toutefois encore peu diffusée en médecine de ville (4% des IVG contre 7% au niveau national).
- Augmentation du recours à l’IVG chez les mineures. 7% des IVG concernaient des mineures en 2009.
VIH/IST :
- En ex Région Poitou-Charentes, en 2010, le taux de découvertes de séropositivité VIH est de 45 découvertes estimées pour un million d'habitants. (France métropolitaine : 97 découvertes par million d’habitants)
• Discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et sur l’identité de genre et violences :
- 400 000 femmes victimes de violences conjugales déclarées en 2 ans en France.
-154 000 femmes (18-75 ans) ont déclaré avoir été victimes de viol entre 2010 et 2011.
-16 % des femmes déclarent avoir subi des rapports forcés ou des tentatives de rapport forcés au cours de leur vie.
L’année 2013 a été marquée par une hausse sans précédent du nombre de témoignages reçus par SOS homophobie. Près de 3500 récits recueillis via la ligne d’écoute, par courriel, courrier ou lors d’évènements organisés par les bénévoles, soit une hausse de 78% par rapport à l’année précédente (1977 témoignages). Les manifestations d’homophobie sont de diverses natures : il peut s’agir d’insultes (39 %), de rejet et d’ignorance (37 %), de menaces et de chantage (22 %), d’homophobie sociale (18 %), de diffamation (17 %), de discrimination (11 %), de harcèlement (7 %), jusqu’aux agressions physiques (6 %).Les signalements de dérapages homophobes sur la Toile se sont ainsi multipliés par trois en un an (près de 1700 cas en 2013, contre environ 650 en 2012).
• 30% des gays de moins de 25 ans auraient déjà tenté de se suicider.
Les constats sur le département, issus de l’état des lieux santé sexuelle et reproductive réalisé par l’IREPS en avril 2016 et des besoins collectés lors des accompagnements documentaires, pédagogiques et méthodologiques :
• une offre de soins variée, mais pas toujours adaptée aux besoins des publics, notamment les plus vulnérables : offre cloisonnée, pas toujours accessible, non globale.
• Des professionnels de terrain dynamiques, intervenant dans des domaines très larges, mais encore un manque de connaissance des missions de chacun pour une orientation adaptée
• Des zones blanches repérées dans le maillage de l’offre de prévention et de soins en santé sexuelle
• Une cohérence à développer pour les actions hors les murs vers une offre globale en santé sexuelle
• Une offre d’information sur la santé sexuelle à cibler, notamment pour des publics définis ou sur des territoires ciblés, en liens avec l’épidémiologie
• Une éducation à la sexualité à consolider et à coordonner, en partenariat avec l’Education nationale et les professionnels ressources
• Une offre de formation variée, portant sur tous les champs de la santé sexuelle, Mais pas d’offre globale, partenariale
• Un besoin d’accompagnement dans le montage de projet et d’animations
En 2017, l'animation du collectif « RP2S 86 » a permis d'accompagner collectivement les acteurs de ce champ en Vienne, notamment par des "cafés infos" et une formation adaptée aux besoins des membres, mais aussi de suivre avec l'Ifsi l'intervention de 180 étudiants pour la Journée mondiale de lutte contre le sida, ou encore d'alimenter un site internet dédié et une page Facebook.
Débuté en 2018, les activités proposées dans ce projet correspondent à la continuité de ces missions d'accompagnement des acteurs et à une attention portée particulièrement sur les zones blanches repérées dans le maillage de l’offre de prévention et de dépistage en santé sexuelle. La modalité 3 de ce projet a été adaptée aux besoins des acteurs
Objectif de l'action
* Objectif général
- Développer la promotion de la santé sexuelle dans le département de la Vienne dans le cadre de la politique régionale de santé
* Objectifs opérationnels
- Améliorer la visibilité des structures intervenant dans le champ de la santé sexuelle, et leurs actions dans le département
- Impulser, développer et coordonner des actions de promotion de la santé, participatives, en partenariat, dans le département, auprès de différents publics cibles
- Sensibiliser les intervenants des champs sanitaires, médico-social, social et de l'éducation, à une approche globale de la santé sexuelle
- Faciliter l’orientation entre les structures des publics accueillis
- Etre acteur dans l’identification des besoins locaux et la programmation d’actions territoriales
- Développer la promotion de la santé sexuelle dans le département de la Vienne dans le cadre de la politique régionale de santé
* Objectifs opérationnels
- Améliorer la visibilité des structures intervenant dans le champ de la santé sexuelle, et leurs actions dans le département
- Impulser, développer et coordonner des actions de promotion de la santé, participatives, en partenariat, dans le département, auprès de différents publics cibles
- Sensibiliser les intervenants des champs sanitaires, médico-social, social et de l'éducation, à une approche globale de la santé sexuelle
- Faciliter l’orientation entre les structures des publics accueillis
- Etre acteur dans l’identification des besoins locaux et la programmation d’actions territoriales
Description
* Coordination du réseau
* Appuis aux acteurs
* Appuis aux acteurs
Année de début de réalisation
2019
Année de fin de réalisation
2019
Durée
12 mois, de janvier à décembre 2019
Fréquence
Répétitive
Public
Professionnels de santé, Professionnels du social, Professionnels de l'éducation, Autre profession, Personnes relais / pairs
Type d'action
Soutien aux équipes, Travail en réseau
Financeur
- ARS : 1 465 €
- Autre : Reprise sur amortissement : 15 263 €
Secteur d'activité
Etablissement scolaire - universitaire, Médecine de ville - ambulatoire, Information jeunesse, Collectivité territoriale, Etablissement - service médico-social
Lieu d'intervention
Communauté de communes de Vienne et Gartempe
Niveau géographique
Territorial
Commune
Chauvigny, Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, Poitiers
Niveau communal
Montmorillon
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Observation
Saisie partielle