Moins d’écrans, plus de temps !
2022
Porteur de l'action : Maison de Santé Pluridisciplinaire de Laënnec (MSP Laënnec), Autre
2 bis allée des Lilas , 44600 Saint-Nazaire
02 40 17 00 17
Thème
Conduites addictives
Contexte
La volonté d’initier ce travail vient de la constatation générale d’un usage de plus en plus précoce et intensif des écrans chez les jeunes enfants avec des conséquences de mieux en mieux documentées sur la santé. En 1950, seuls 4 000 foyers étaient équipés d’un poste de TV et à la fin des années 60, chaque famille en possède un. De nos jours, on compte 5,5 écrans par foyer en moyenne. Selon l’Observatoire de l’équipement audiovisuel des foyers du CSA (4e trimestre 2018), les Français sont de mieux en mieux équipés :
* la télévision occupe toujours une place de choix dans les familles avec 93,4% des foyers équipés d’un téléviseur ;
* les smartphones connaissent un véritable essor avec 73,6 % des individus de 11 ans et plus équipés, contre 68,9 % un an auparavant ;
* les ordinateurs et tablettes accusent un léger retrait avec respectivement 85,4 % et de 48,2 % de foyers équipés. Corollaire à ce multi-équipement, les Français sont toujours plus connectés. Selon une étude réalisée par l’Institut BVA pour la Fondation April en 2019, les Français passent en moyenne 4h30 par jour devant les écrans, soit 8 minutes de plus qu’en 2018. Montres, réveils ou autres bracelets connectés prennent une place croissante dans notre quotidien et ce n’est sans doute qu’un début. Les jeunes de 4 à 14 ans passent en moyenne trois heures par jour devant les écrans. Avec l’arrivée des tablettes, un enfant sur quatre a désormais son écran personnel… La consommation des écrans varie selon l’âge. Les 4-6 ans restent 2 h 22 tous les jours devant la télévision. Les 7-10 ans, 2 h 53 et les 11-14 ans, 3 h 34. Selon des données scientifiques actuelles, le temps passé devant un écran peut être corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social. Une pratique excessive peut avoir des conséquences :
* sur le développement du cerveau et de l’apprentissage des compétences fondamentales : les enfants surexposés aux écrans ont plus de risques de souffrir d’un retard de langage que les autres. Une exposition précoce aux écrans des très jeunes enfants, dès leurs premiers mois de vie, est une distraction qui pourrait avoir des conséquences sur leur développement cognitif ;
* sur les capacités d’attention et de concentration : ceci est vrai même si l’enfant se trouve dans une pièce avec la télévision allumée sans qu’il la regarde ;
* sur le bien-être et l’équilibre des enfants : au-delà de quatre heures par jour, le risque de voir apparaître des problèmes émotionnels et une mauvaise estime de soi seraient notamment considérablement accrus. Ce temps passé devant les écrans empièterait en outre sur le temps consacré à d’autres activités récréatives (sport, jeu avec des amis), qui sont essentielles et ont un impact positif reconnu sur le bien-être des enfants ;
* sur le comportement : un changement de comportement chez l’enfant ou l’adolescent (changement d’humeur, agitation, forte fatigue diurne, isolement, agressivité...) peut être le signe d’un comportement « addictif » au numérique ;
* sur la santé : une surconsommation d’écrans contribue à réduire le temps consacré aux activités physiques et peut favoriser la tendance au grignotage. La conjonction des deux peut alors entraîner une prise de poids, voire une obésité. L’usage excessif des écrans peut être également responsable d’un manque chronique de sommeil. A noter que de plus en plus d’études montrent par ailleurs qu’il est important de considérer l’environnement social, le type et/ou l’absence d’interaction social pour expliquer certains retards de développement. Si les écrans favorisent certains apprentissages, ils permettent l’accès à des savoirs et sont source de divertissement, leur usage chez les plus jeunes doit être accompagné. Des moments pour d’autres apprentissages psychomoteurs et relationnels doivent être aménagés, et des temps de calme et de sommeil préservés. Si on ne peut pas parler d’addiction ou de dépendance au sens strict, il convient toutefois de rester vigilant pour qu’une pratique excessive de l’enfant ne devienne pathologique à l’âge adulte ou soit la manifestation d’autres problématiques.
* la télévision occupe toujours une place de choix dans les familles avec 93,4% des foyers équipés d’un téléviseur ;
* les smartphones connaissent un véritable essor avec 73,6 % des individus de 11 ans et plus équipés, contre 68,9 % un an auparavant ;
* les ordinateurs et tablettes accusent un léger retrait avec respectivement 85,4 % et de 48,2 % de foyers équipés. Corollaire à ce multi-équipement, les Français sont toujours plus connectés. Selon une étude réalisée par l’Institut BVA pour la Fondation April en 2019, les Français passent en moyenne 4h30 par jour devant les écrans, soit 8 minutes de plus qu’en 2018. Montres, réveils ou autres bracelets connectés prennent une place croissante dans notre quotidien et ce n’est sans doute qu’un début. Les jeunes de 4 à 14 ans passent en moyenne trois heures par jour devant les écrans. Avec l’arrivée des tablettes, un enfant sur quatre a désormais son écran personnel… La consommation des écrans varie selon l’âge. Les 4-6 ans restent 2 h 22 tous les jours devant la télévision. Les 7-10 ans, 2 h 53 et les 11-14 ans, 3 h 34. Selon des données scientifiques actuelles, le temps passé devant un écran peut être corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social. Une pratique excessive peut avoir des conséquences :
* sur le développement du cerveau et de l’apprentissage des compétences fondamentales : les enfants surexposés aux écrans ont plus de risques de souffrir d’un retard de langage que les autres. Une exposition précoce aux écrans des très jeunes enfants, dès leurs premiers mois de vie, est une distraction qui pourrait avoir des conséquences sur leur développement cognitif ;
* sur les capacités d’attention et de concentration : ceci est vrai même si l’enfant se trouve dans une pièce avec la télévision allumée sans qu’il la regarde ;
* sur le bien-être et l’équilibre des enfants : au-delà de quatre heures par jour, le risque de voir apparaître des problèmes émotionnels et une mauvaise estime de soi seraient notamment considérablement accrus. Ce temps passé devant les écrans empièterait en outre sur le temps consacré à d’autres activités récréatives (sport, jeu avec des amis), qui sont essentielles et ont un impact positif reconnu sur le bien-être des enfants ;
* sur le comportement : un changement de comportement chez l’enfant ou l’adolescent (changement d’humeur, agitation, forte fatigue diurne, isolement, agressivité...) peut être le signe d’un comportement « addictif » au numérique ;
* sur la santé : une surconsommation d’écrans contribue à réduire le temps consacré aux activités physiques et peut favoriser la tendance au grignotage. La conjonction des deux peut alors entraîner une prise de poids, voire une obésité. L’usage excessif des écrans peut être également responsable d’un manque chronique de sommeil. A noter que de plus en plus d’études montrent par ailleurs qu’il est important de considérer l’environnement social, le type et/ou l’absence d’interaction social pour expliquer certains retards de développement. Si les écrans favorisent certains apprentissages, ils permettent l’accès à des savoirs et sont source de divertissement, leur usage chez les plus jeunes doit être accompagné. Des moments pour d’autres apprentissages psychomoteurs et relationnels doivent être aménagés, et des temps de calme et de sommeil préservés. Si on ne peut pas parler d’addiction ou de dépendance au sens strict, il convient toutefois de rester vigilant pour qu’une pratique excessive de l’enfant ne devienne pathologique à l’âge adulte ou soit la manifestation d’autres problématiques.
Objectif de l'action
* Objectif Principal : Le projet « moins d’écrans, plus de temps » a pour objectif de promouvoir un usage raisonné des écrans auprès des patients et des habitants des quartiers ouest de Saint Nazaire. Cette approche autour de la thématique des écrans se veut globale et non culpabilisante.
* Objectifs spécifiques :
- Développer un discours homogène et pertinent autour de la prévention écrans pour les professionnels de santé de la MSP.
- Apporter des informations aux parents sur les dangers du mésusage des écrans.
- Sensibiliser les parents aux recommandations d’un usage raisonné des écrans
- Favoriser les alternatives à l’usage des écrans
* Objectifs spécifiques :
- Développer un discours homogène et pertinent autour de la prévention écrans pour les professionnels de santé de la MSP.
- Apporter des informations aux parents sur les dangers du mésusage des écrans.
- Sensibiliser les parents aux recommandations d’un usage raisonné des écrans
- Favoriser les alternatives à l’usage des écrans
Description
En France, la communication sur des repères (notamment règle des 3-6-9-12) s’accompagne du message selon lequel il s’agit surtout de parvenir à un accord, dans un dialogue avec les enfants, sur l’intérêt de limiter l’usage des écrans, en mesurant et limitant le temps passé. Notre projet s’inscrit dans cette optique d’accompagnement des parents vers un usage raisonné des écrans et non pas une recherche de suppression des écrans utopique et moralisatrice. Actions vers les professionnels de santé :
* Organiser une demi journée d’information pour les professionnels de santé avec une association spécialisée sur la thématique écran : Les pieds dans le PAF ou 3-6-9-12
* Harmoniser le discours autour de l’utilisation des écrans.
* Généraliser la discussion autour des écrans lors des consultations avec trois questions à poser aux parents sur l’utilisation des écrans
* Mettre à disposition 1 ou 2 supports à donner pour continuer la discussion (fiche déclic écran ou quels écrans pour quel âge). Actions vers les patients de la MSP : 3 fois une semaine d’animation avec la thématique moins d’écrans, plus de temps
* Informer sur les dangers d’une consommation excessive des écrans.
* Donner des repères sur le temps et le type d’écran conseillé en fonction de l’âge des enfants.
* Proposer des alternatives à l’utilisation des écrans dans les salles d’attente. Actions vers les habitants du quartier : 4 fois un atelier de 2 heures autour de la thématique des écrans
* Proposer des ateliers en partenariat avec les pieds dans le PAF et la Maison de Quartier La Chesnaie – Trébale.
* Organiser une demi journée d’information pour les professionnels de santé avec une association spécialisée sur la thématique écran : Les pieds dans le PAF ou 3-6-9-12
* Harmoniser le discours autour de l’utilisation des écrans.
* Généraliser la discussion autour des écrans lors des consultations avec trois questions à poser aux parents sur l’utilisation des écrans
* Mettre à disposition 1 ou 2 supports à donner pour continuer la discussion (fiche déclic écran ou quels écrans pour quel âge). Actions vers les patients de la MSP : 3 fois une semaine d’animation avec la thématique moins d’écrans, plus de temps
* Informer sur les dangers d’une consommation excessive des écrans.
* Donner des repères sur le temps et le type d’écran conseillé en fonction de l’âge des enfants.
* Proposer des alternatives à l’utilisation des écrans dans les salles d’attente. Actions vers les habitants du quartier : 4 fois un atelier de 2 heures autour de la thématique des écrans
* Proposer des ateliers en partenariat avec les pieds dans le PAF et la Maison de Quartier La Chesnaie – Trébale.
Partenaire de l'action
* Les Professionnels de Santé de la maison de santé
* La Maison de Quartier La Chesnaie – Trébale.
* Les Pieds dans le PAF
* La Maison de Quartier La Chesnaie – Trébale.
* Les Pieds dans le PAF
Année de début de réalisation
2022
Année de fin de réalisation
2022
Durée
1 an
Fréquence
Ponctuelle
Public
Nourrissons (0-2 ans), Enfants (2-5 ans), Enfants (6-9 ans), Parents
Nombre de personnes concernées
patients en consultation : 197 + en salle d'attente 185 + atelier 9 familles + l'ensemble des professionnels de santé
Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Education pour la santé
Outils et supports créés :
Affiches pour masquer les écrans en salle d’attente et inciter à faire d’autres activités Affiche pour annoncer les ateliers « La papote familiale » Affiche cap ou pas cap pour étendre les téléphone portable dans les salles d’attentes Affichettes pour les professionnels de santé (3 questions à poser et procédure d’enregistrement dans le dossier patient)
Outils et supports utilisés :
Les affiches de l’association « lâche ton écran » Les règles 3-6-9-12, Serge Tisseron Conseil aux parents : 4 pas pour mieux avancer, Médecine et enfance Quel écran pour quel âge, apprivoiser les écrans et grandir, Serge Tisseron 4 temps sans écran, 4 pas pour mieux avancer, en version française, anglaise, arabe et turc Sabine Duflo Ecrans et jeunes enfants, Bougribouillons.fr Ecran, les bons gestes, CLEMI.fr Mon enfant et les écrans, UNAF Les fiches conseils Déclic écran.com, avant 3 ans, de 3 à 6 ans, de 7 à 10 ans en français, anglais et arabe. Livrets Différents jeux (mots mêlés, mots fléchés, sudoku, labyrinthe, cherche et trouve…) Coloriage à emporter, origami à faire, confection de hérissons
Communication et valorisation de l'action
Communication de l’action au groupe de travail sur les écrans du quartier ouest de Saint Nazaire
Communication à tous les professionnels de santé de la MSP
Affichage dans la MSP
Communication à la MQ de la Trébale
Communication à tous les professionnels de santé de la MSP
Affichage dans la MSP
Communication à la MQ de la Trébale
Financeur
- ARS : 10 920 € €
- Fonds propres : 130 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs :
Formation pour les professionnels de santé autour des écrans et de leur usage par les familles, organisée par l’association « Les pieds dans le PAF » : théorie et mise en pratique.
Participation : 10 personnes pour la partie théorique et 8 pour la mise en situation.
Interventions Brèves pour parler des écrans : le but était de généraliser la discussion autour des écrans lors des consultations avec trois questions à poser aux parents sur l’utilisation des écrans.
Nombre de discussion autour des écrans dans les consultations : 197.
Nombre d’atelier réalisés : 3 au lieu de 4, il n’y avait pas assez de personnes intéressées pour venir débattre, sous forme d’atelier, sur cette thématique, les 3 premiers ateliers n’ont rencontrés que peu de succès. Au total 9 familles ont assistées aux ateliers.
Nombre de semaine d’animation réalisées : 4 semaines réalisées au lieu de 3. G
- Les informations sur les affiches vous paraissent elles intéressantes ? Oui : 132 Moyennement : 40 Non : 13
- Le matériel mis à disposition vous a t-il permis de patienter différemment ? Oui : 135 Moyennement : 40 Non : 32
- Utilisation du matériel mis à disposition : Mots fléchés / Sudoku / mots mêlés : 139 Images à colorier : 165
* Indicateurs qualitatifs :
Formation pour les professionnels de santé : cela a permis une harmonisation du discours autour de l’utilisation des écrans. Les professionnels ont plus de facilité à aborder la question au cours des consultations. Pour certain cela a été une vraie sensibilisation sur les méfaits des écrans, ils ne mettaient pas forcément ce thème dans le champs de la prévention santé. Les apports théoriques ont été appréciés. L’ensemble du groupe à apprécié cette approche sans systématisation, faite par l’association « Les Pieds dans le Paf », sur les représentations des écrans.
Animation des salles Cela a permis une attente plus conviviale, plus détendue. Cela a permis une meilleure disposition du patient a entrer en communication. L’arrêt des écrans de la salle d’attente a été remarqué, cela n’a pas empêché certains adultes de passer leur temps d’attente sur les téléphones. Beaucoup ont apprécié les jeux du type mots fléchés, sudoku. Les enfants ont appréciés la diversité des jeux et les différents supports mis à leur disposition.
Les ateliers
Séance du 8 février 2023 Aucune personne n’est venu exprès à la conversation papote. Il a été décidé rapidement de mettre une table dans l’entrée avec jus de fruit et brioche. Cela a amené de la curiosité pour les patients, différentes personnes sont venues échanger sur le sujet (5 familles).. discussion autour des limites, des risques, des recommandations suivant les âges. De la documentation a été remise aux personnes, les 4 pas, les fiches selon les âges. … Nous étions à coté d’une salle d’attente, une mère de famille avait laissé sa fille joué sur son téléphone, nous avons pu rentrer en contact par ce biais, amener à ce poser des questions Cette séance a été géré différemment de ce qu’on avait pensé. On s’est adapté au public. Nous étions placé dans un endroit stratégique où tout le monde nous voyait Cela nous a permis : Des échanges individualisés avec les parents, les enfants ou les grands parents de rendre visible l’action, la préoccupation l’implication des professionnels sur ce sujet d’ajuster la prochaine séance. Nous avons créer des défi / questions que les usagers pourraient piocher et tenter d’y répondre ou de relever le défi
Séance du 28 mars 2023 Trois personnes sont venues exprès à la séance. Nous n’avons pas pu faire le déroulé prévu. Cependant, la pioche au défi / question à permis d’ouvrir les questions et les échanges Une famille qui était en salle d’attente a accepté de participer en attendant la prise en charge par son médecin Des affiches « mes astuces pour éviter les écrans » ont été réalisées par les parents et les enfants. Elles ont été accrochées à l’issu de la séance Une maman avait peur d’avoir laisser trop longtemps sa fille devant les écrans quand elle était petite, et qu’elle est causé par ce comportement un trouble autistique ou un trouble de l’attention chez sa fille Réflexion a l’issu de la séance, le format de la séance doit évolué, peut-être un mixte entre les deux. Commencer à « ramener » les personnes au niveau de l’accueil par un jus de fruit et brioche, échanger, réaliser une affiche des astuces
Séance du 5 juin 2023 Aucune personne n’est venue à cet atelier. Cela confirme le peu d’engouement pour venir parler de ce sujet avec les professionnels de santé. Le jour et l’heure est peut être également un point négatif, il s’agissait d’un lundi de 18h30 à 20h00.
Formation pour les professionnels de santé autour des écrans et de leur usage par les familles, organisée par l’association « Les pieds dans le PAF » : théorie et mise en pratique.
Participation : 10 personnes pour la partie théorique et 8 pour la mise en situation.
Interventions Brèves pour parler des écrans : le but était de généraliser la discussion autour des écrans lors des consultations avec trois questions à poser aux parents sur l’utilisation des écrans.
Nombre de discussion autour des écrans dans les consultations : 197.
Nombre d’atelier réalisés : 3 au lieu de 4, il n’y avait pas assez de personnes intéressées pour venir débattre, sous forme d’atelier, sur cette thématique, les 3 premiers ateliers n’ont rencontrés que peu de succès. Au total 9 familles ont assistées aux ateliers.
Nombre de semaine d’animation réalisées : 4 semaines réalisées au lieu de 3. G
- Les informations sur les affiches vous paraissent elles intéressantes ? Oui : 132 Moyennement : 40 Non : 13
- Le matériel mis à disposition vous a t-il permis de patienter différemment ? Oui : 135 Moyennement : 40 Non : 32
- Utilisation du matériel mis à disposition : Mots fléchés / Sudoku / mots mêlés : 139 Images à colorier : 165
* Indicateurs qualitatifs :
Formation pour les professionnels de santé : cela a permis une harmonisation du discours autour de l’utilisation des écrans. Les professionnels ont plus de facilité à aborder la question au cours des consultations. Pour certain cela a été une vraie sensibilisation sur les méfaits des écrans, ils ne mettaient pas forcément ce thème dans le champs de la prévention santé. Les apports théoriques ont été appréciés. L’ensemble du groupe à apprécié cette approche sans systématisation, faite par l’association « Les Pieds dans le Paf », sur les représentations des écrans.
Animation des salles Cela a permis une attente plus conviviale, plus détendue. Cela a permis une meilleure disposition du patient a entrer en communication. L’arrêt des écrans de la salle d’attente a été remarqué, cela n’a pas empêché certains adultes de passer leur temps d’attente sur les téléphones. Beaucoup ont apprécié les jeux du type mots fléchés, sudoku. Les enfants ont appréciés la diversité des jeux et les différents supports mis à leur disposition.
Les ateliers
Séance du 8 février 2023 Aucune personne n’est venu exprès à la conversation papote. Il a été décidé rapidement de mettre une table dans l’entrée avec jus de fruit et brioche. Cela a amené de la curiosité pour les patients, différentes personnes sont venues échanger sur le sujet (5 familles).. discussion autour des limites, des risques, des recommandations suivant les âges. De la documentation a été remise aux personnes, les 4 pas, les fiches selon les âges. … Nous étions à coté d’une salle d’attente, une mère de famille avait laissé sa fille joué sur son téléphone, nous avons pu rentrer en contact par ce biais, amener à ce poser des questions Cette séance a été géré différemment de ce qu’on avait pensé. On s’est adapté au public. Nous étions placé dans un endroit stratégique où tout le monde nous voyait Cela nous a permis : Des échanges individualisés avec les parents, les enfants ou les grands parents de rendre visible l’action, la préoccupation l’implication des professionnels sur ce sujet d’ajuster la prochaine séance. Nous avons créer des défi / questions que les usagers pourraient piocher et tenter d’y répondre ou de relever le défi
Séance du 28 mars 2023 Trois personnes sont venues exprès à la séance. Nous n’avons pas pu faire le déroulé prévu. Cependant, la pioche au défi / question à permis d’ouvrir les questions et les échanges Une famille qui était en salle d’attente a accepté de participer en attendant la prise en charge par son médecin Des affiches « mes astuces pour éviter les écrans » ont été réalisées par les parents et les enfants. Elles ont été accrochées à l’issu de la séance Une maman avait peur d’avoir laisser trop longtemps sa fille devant les écrans quand elle était petite, et qu’elle est causé par ce comportement un trouble autistique ou un trouble de l’attention chez sa fille Réflexion a l’issu de la séance, le format de la séance doit évolué, peut-être un mixte entre les deux. Commencer à « ramener » les personnes au niveau de l’accueil par un jus de fruit et brioche, échanger, réaliser une affiche des astuces
Séance du 5 juin 2023 Aucune personne n’est venue à cet atelier. Cela confirme le peu d’engouement pour venir parler de ce sujet avec les professionnels de santé. Le jour et l’heure est peut être également un point négatif, il s’agissait d’un lundi de 18h30 à 20h00.
Secteur d'activité
Centre de soins, établissement de santé
Lieu d'intervention
Locaux de la MSP
patients en consultation : 197 + en salle d'attente 185 + atelier 9 familles + l'ensemble des professionnels de santé
patients en consultation : 197 + en salle d'attente 185 + atelier 9 familles + l'ensemble des professionnels de santé
Niveau géographique
Communal
Commune
Saint-Nazaire
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Observation
Cette action a été bénéfique sur l’équipe des professionnels de santé en mettant bien l’accent sur les dangers d’être trop longtemps derrière les écrans, mais également des recommandations à faire en fonction de l’âge des enfants. Il y a eu une grande satisfaction sur les affiches mises en grand nombre sur tous les murs de la MSP. Les supports mis en salle d’attente pour proposer des alternatives aux écrans ont été très appréciés. Par contre ce n’est pas un sujet suffisamment mobilisateur pour que les parents aient envi de venir en parler en atelier.