Programme de formation et d'accompagnement des structures d'aide alimentaire dans le département des Bouches du Rhône
2013
Action chaînée avec : Programme régional CRES/CoDES PACA - Formation à destination des structures chargées de la distribution de l'aide alimentaire - 2012
Porteur de l'action : Comité Départemental d'Education et de Promotion de la Santé des Bouches du Rhône (ex CoDES 13) (CoDEPS 13), Association
83 La Canebière 2ème étage, 13001 Marseille
04 91 81 68 49
Structure porteuse : Instance Régionale d'Education et de Promotion de la Santé de Provence Alpes Côte d'Azur (IREPS PACA), Association
Thème
Nutrition (alimentation et activité physique), Précarité
Programmes
-
Programme 1 : Population générale
- Objectif 2 : Promouvoir des comportements favorables à la santé
Contexte
L’amélioration de l’état nutritionnel de la population constitue, en ce début de 21ème siècle, un enjeu majeur des politiques de santé publique menées en France, en Europe et dans le monde.
Une nutrition satisfaisante est un facteur de protection de la santé. Les avancées de la recherche ont précisé le rôle que jouent l’inadéquation des apports nutritionnels et l’insuffisance d’activité physique dans le déterminisme de nombreux cancers et maladies cardio-vasculaires, qui représentent plus de 55 % des 550 000 décès annuels en France. Des facteurs nutritionnels sont aussi impliqués dans le risque ou la protection vis-à-vis du diabète, de l’obésité de l’ostéoporose ou de diverses déficiences.
En région PACA, 3.1% des habitants seraient en situation d’insécurité alimentaire quantitative. Les personnes en insécurité alimentaire quantitative se distinguent par une alimentation particulièrement peu diversifiée et des repas simplifiés, avec une consommation moins fréquente de la plupart des groupes alimentaires (légumes, viandes-poisson-œuf, féculents, produits laitiers) .
Aujourd’hui, en France, environ 2 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire pour se nourrir au quotidien. Conséquence de la crise, ce chiffre atteint des niveaux record selon les associations.
Malgré la mobilisation des structures de distribution de cette aide, la situation nutritionnelle des personnes en situation de précarité reste très préoccupante (carences nutritionnelles, prévalence élevée de l’obésité…), comme le montrent plusieurs études et notamment l’étude ABENA , menée en 2004-2005 par l’Usen .
Les personnes soumises à de très fortes contraintes budgétaires n’ont pas d’autre choix que de se tourner vers une alimentation trop riche en énergie et faible en nutriments essentiels. Elles cumulent de nombreuses difficultés. Pour elles, la notion de santé est abstraite, reléguant souvent l’alimentation au second plan, derrière d’autres préoccupations immédiates plus importantes (logement, emploi, etc) .
Les destinataires de l’aide alimentaire ne peuvent dépenser que 2,6
euros par jour par personne en moyenne, leur état de santé s’en ressent et est qualifié de « très critique » selon les experts .
L'aide alimentaire devient de plus en plus pour les bénéficiaires la source unique d'approvisionnement. Dans ces conditions la notion d'équilibre alimentaire trouve difficilement sa place dans les pratiques alimentaires, le fait de manger étant vécu par les bénéficiaires presque uniquement comme une recherche de satiété.
Les comportements se caractérisent par une absence de variété et de diversité des aliments consommés, la récurrence de la consommation de féculents au détriment des fruits et légumes, une priorité donnée aux aliments à forte valeur calorique et roborative, une méconnaissance de certains produits et modes de préparation du fait de cultures différentes, une méconnaissance des règles de consommation des produits (notamment selon la date de péremption), un désengagement culinaire et une irrégularité du nombre de repas quotidiens majoritairement inférieurs à 3 .
L’enquête ABENA montre que cette situation est très délétère, associant des apports alimentaires globalement insuffisants, des carences multiples, simultanées à des taux élevés de pathologies telles que l’hypertension artérielle ou l’obésité.
En 2009, on note une nette augmentation du recours à l'aide alimentaire notamment de publics jeunes.
Une nutrition satisfaisante est un facteur de protection de la santé. Les avancées de la recherche ont précisé le rôle que jouent l’inadéquation des apports nutritionnels et l’insuffisance d’activité physique dans le déterminisme de nombreux cancers et maladies cardio-vasculaires, qui représentent plus de 55 % des 550 000 décès annuels en France. Des facteurs nutritionnels sont aussi impliqués dans le risque ou la protection vis-à-vis du diabète, de l’obésité de l’ostéoporose ou de diverses déficiences.
En région PACA, 3.1% des habitants seraient en situation d’insécurité alimentaire quantitative. Les personnes en insécurité alimentaire quantitative se distinguent par une alimentation particulièrement peu diversifiée et des repas simplifiés, avec une consommation moins fréquente de la plupart des groupes alimentaires (légumes, viandes-poisson-œuf, féculents, produits laitiers) .
Aujourd’hui, en France, environ 2 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire pour se nourrir au quotidien. Conséquence de la crise, ce chiffre atteint des niveaux record selon les associations.
Malgré la mobilisation des structures de distribution de cette aide, la situation nutritionnelle des personnes en situation de précarité reste très préoccupante (carences nutritionnelles, prévalence élevée de l’obésité…), comme le montrent plusieurs études et notamment l’étude ABENA , menée en 2004-2005 par l’Usen .
Les personnes soumises à de très fortes contraintes budgétaires n’ont pas d’autre choix que de se tourner vers une alimentation trop riche en énergie et faible en nutriments essentiels. Elles cumulent de nombreuses difficultés. Pour elles, la notion de santé est abstraite, reléguant souvent l’alimentation au second plan, derrière d’autres préoccupations immédiates plus importantes (logement, emploi, etc) .
Les destinataires de l’aide alimentaire ne peuvent dépenser que 2,6
euros par jour par personne en moyenne, leur état de santé s’en ressent et est qualifié de « très critique » selon les experts .
L'aide alimentaire devient de plus en plus pour les bénéficiaires la source unique d'approvisionnement. Dans ces conditions la notion d'équilibre alimentaire trouve difficilement sa place dans les pratiques alimentaires, le fait de manger étant vécu par les bénéficiaires presque uniquement comme une recherche de satiété.
Les comportements se caractérisent par une absence de variété et de diversité des aliments consommés, la récurrence de la consommation de féculents au détriment des fruits et légumes, une priorité donnée aux aliments à forte valeur calorique et roborative, une méconnaissance de certains produits et modes de préparation du fait de cultures différentes, une méconnaissance des règles de consommation des produits (notamment selon la date de péremption), un désengagement culinaire et une irrégularité du nombre de repas quotidiens majoritairement inférieurs à 3 .
L’enquête ABENA montre que cette situation est très délétère, associant des apports alimentaires globalement insuffisants, des carences multiples, simultanées à des taux élevés de pathologies telles que l’hypertension artérielle ou l’obésité.
En 2009, on note une nette augmentation du recours à l'aide alimentaire notamment de publics jeunes.
Objectif de l'action
* Objectifs du plan d'action "Population générale"
- Objectif général 2 : Promouvoir des comportements favorables à la santé
- Objectif spécifique 2.2 : Promouvoir une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière
- Objectif opérationnel 2.2.1 : Faciliter l’accès de tous à une alimentation équilibrée
* Objectif opérationnel
- Former les travailleurs sociaux et autres professionnels intervenant dans le secteur social sur le thème de l'alimentation équilibré pour les public en situation de vulnérabilité
- Objectif général 2 : Promouvoir des comportements favorables à la santé
- Objectif spécifique 2.2 : Promouvoir une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière
- Objectif opérationnel 2.2.1 : Faciliter l’accès de tous à une alimentation équilibrée
* Objectif opérationnel
- Former les travailleurs sociaux et autres professionnels intervenant dans le secteur social sur le thème de l'alimentation équilibré pour les public en situation de vulnérabilité
Description
* Axe 1 : Mise en place d’une formation « nutrition et précarité » à destination des personnels des structures d’aide alimentaire (ou des personnels de structures en lien avec des bénéficiaires de l’aide alimentaire)
- Offre de formation auprès de structures et/ou professionnels identifiés
- Réalisation et passation d’un questionnaire de relevé de besoins et d’attentes en matière de formation
- Réservation de salles
- Préparation des programmes pédagogiques et des dossiers documentaires des formations
- Gestions des inscriptions
- Animation de la formation
- Passation et traitement des questionnaires d’évaluation de formation
* Axe 2 : Organisation d’accompagnements de proximité (individuels et/ou collectifs) auprès des structures : échanges de pratiques entre structures, accompagnement méthodologique des personnels au montage de projet, aide à la mise en œuvre d’ateliers auprès des bénéficiaires de l’aide alimentaire, aide à l’organisation de la distribution…
- Information sur l’offre d’accompagnement
- Recueil des besoins en matière d’accompagnement
- Gestion des inscriptions
- Préparation et animation des accompagnements
- Évaluation des accompagnements
* Axe 3 : Evaluation de l’impact du dispositif sur les pratiques des structures dans le champ de la promotion de la santé
- Evaluation réalisée par le CRES PACA
- Offre de formation auprès de structures et/ou professionnels identifiés
- Réalisation et passation d’un questionnaire de relevé de besoins et d’attentes en matière de formation
- Réservation de salles
- Préparation des programmes pédagogiques et des dossiers documentaires des formations
- Gestions des inscriptions
- Animation de la formation
- Passation et traitement des questionnaires d’évaluation de formation
* Axe 2 : Organisation d’accompagnements de proximité (individuels et/ou collectifs) auprès des structures : échanges de pratiques entre structures, accompagnement méthodologique des personnels au montage de projet, aide à la mise en œuvre d’ateliers auprès des bénéficiaires de l’aide alimentaire, aide à l’organisation de la distribution…
- Information sur l’offre d’accompagnement
- Recueil des besoins en matière d’accompagnement
- Gestion des inscriptions
- Préparation et animation des accompagnements
- Évaluation des accompagnements
* Axe 3 : Evaluation de l’impact du dispositif sur les pratiques des structures dans le champ de la promotion de la santé
- Evaluation réalisée par le CRES PACA
Partenaire de l'action
Ateliers Santé Ville, Centre Social Val Plan / Mairie du 13/14 arrondissements de Marseille, Collectif Urgence Solidarité, Secours Populaire, Maison du Partage, Ville de Istres
Année de début de réalisation
2013
Année de fin de réalisation
2014
Durée
12 mois à partir de septembre 2013
Fréquence
Suivie
Public
Jeunes 16-25 ans (insertion professionnelle), Adultes 18-55 ans, Personnes de plus de 55 ans, Professionnels du social, Personnes relais / pairs, Aidants, Chômeurs, Personnes en difficulté socio-économique
Nombre de personnes concernées
100 personnes (prévisionnel)
Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Education pour la santé, Production, analyse ou valorisation d'outil, Appui et/ou suivi en méthodologie et évaluation, Coordination locale, Soutien aux équipes, Travail en réseau
Outils et supports utilisés :
Outils de la FFBA et du PNNS : - Études E3A, ABENA, LH - Le jeu à table, Nathan - Calendrier PAI/INPES - Livrets INPES pour toutes les tranches d’âge - Le Classeur « Alimentation Atout Prix », INPES
Communication et valorisation de l'action
Présentation en interne et auprès des institutions
Financeur
- ARS : 15 000 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre de questionnaires de relevé de besoins retournés remplis
- Nombre et catégorie des professionnels formés
- Nombre de formations prévues / réalisées
- Nombre de journée d'accompagnement prévues / réalisées
- Nombre de participants
- Nombre et types d’accompagnements
- Nombre et type de projets/d’actions mis en œuvre dans les structures
* Indicateurs qualitatifs
- Respect du calendrier opérationnel
- Type de besoins, attentes énoncés en matière de formation
- Contenu des formations réalisées par territoire
- Calendrier des sessions de formation
- Satisfaction des stagiaires sur le contenu de la formation
- Type de compétences développées
- Renforcement des compétences des personnes chargées de l’aide alimentaire dans le développement d’actions de promotion de la santé
- Acquisition de compétences dans le cadre des accompagnements individuels de proximité
- Nombre de questionnaires de relevé de besoins retournés remplis
- Nombre et catégorie des professionnels formés
- Nombre de formations prévues / réalisées
- Nombre de journée d'accompagnement prévues / réalisées
- Nombre de participants
- Nombre et types d’accompagnements
- Nombre et type de projets/d’actions mis en œuvre dans les structures
* Indicateurs qualitatifs
- Respect du calendrier opérationnel
- Type de besoins, attentes énoncés en matière de formation
- Contenu des formations réalisées par territoire
- Calendrier des sessions de formation
- Satisfaction des stagiaires sur le contenu de la formation
- Type de compétences développées
- Renforcement des compétences des personnes chargées de l’aide alimentaire dans le développement d’actions de promotion de la santé
- Acquisition de compétences dans le cadre des accompagnements individuels de proximité
Secteur d'activité
Centre communal d’action sociale, Centre social, Etablissement et service médico-sociaux pour personnes en difficultés spécifiques, Structure en charge de la distribution de l’aide alimentaire
Lieu d'intervention
Structures de distribution de l’aide alimentaire ou en contact avec des bénéficiaires de l’aide alimentaire
Niveau géographique
Départemental
Commune
Istres, Marseille, Aubagne
Niveau départemental
Bouches-du-Rhône
Niveau territorial de santé
Aubagne La Ciotat, Marseille, Martigues
Plan national
OBESITE - Plan Obésité, NUTRITION - Programme national nutrition santé (2011-2015)
Action(s) lolf
PSS 12. Accès à la santé et éducation à la santé, PSS 12.2 Santé des populations en difficulté
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)