Porteur de l'action : Croix Rouge Française - Direction régionale sud-est (CRF - DRSE), Association
42 rue Kruger , 13004 Marseille
04 91 15 71 61
https://www.croix-rouge.fr/delegation-territoriale-des-bouches-du-rhone
Thème
Santé mentale, Précarité
Programmes
-
Programme PRAPS : Programme Régional d'Accès à la Prévention et aux Soins
- Objectif 5 : Agir avec et pour les populations démunies
Autres programmes ou dispositifs
Fonds d'Intervention Régional
Contexte
Les intérêts à développer les compétences psychosociales chez un individu sont nombreux et s'appuient sur le principe qu'une personne qui a une piètre estime d'elle-même est plus vulnérable qu'une autre qui a une bonne estime d'elle-même. En effet, concernant cette dernière, on imagine qu'elle saura communiquer plus efficacement, prendre des décisions judicieuses, anticiper les conséquences…bref, mieux vivre. Les personnes hébergées en CHRS décrivent toutes un long glissement vers le rien, le néant, le vide. Progressivement elles ont opéré une réduction de leurs besoins et petit à petit se sont abandonnées à leur condition puis s’y sont résignées. « Elles ont baissé les bras ».
Le développement des compétences psychosociales est une approche intéressante qui permet de travailler de manière transversale à l'acquisition et au maintien du bien-être.
La revalorisation de l’estime de soi passe par un accompagnement et une écoute. Dans un deuxième temps, au lieu de la rencontre, pour permettre aux personnes de passer du besoin à la demande, il sera essentiel d’interroger sa responsabilité dans ce qui lui arrive. La morale aujourd’hui oscille entre deux positions séparées : une vision victimiste, où la personne n'est plus qu'une plainte, et une vision responsabilisatrice, où il n'est plus qu'un bloc de culpabilité. La question sera peut-être de pouvoir articuler ces deux positions : la personne n’est pas responsable de ce qu’il est, mais, s’il peut reconnaitre ce qui le fait agir alors pourra-t-il reconquérir une certaine latitude d’action. On ne voit pas assez que les victimes peuvent aussi être responsabilisées dans ce qu’elles disent ici et maintenant de ce qui leur est arrivé et comment elles s’en servent dans la relation à l’autre. Pour sortir d’une position de « victimes » il y a lieu d’interroger comment la personne comprend qu’elle se retrouve là et qu’est-ce qu’elle met en jeu pour s’en sortir. Le CHRS, lieu d’accueil, premier pas vers un apaisement de l’urgence, demanderait à être enrichi d’un professionnel de la santé et de la présence d’un psychologue pouvant accueillir une demande, une parole, soutenir l’émergence d’un désir…Choses très éloignés du besoin, de la survie et de l’urgence dans lesquelles les personnes en grandes précarités ont appris à vivre.
L’articulation d’un socle santé et d’un socle psychologique dans le domaine de la précarité paraît être une démarche de travail intéressante pouvant conduire à long terme à un « mieux-vivre ».
Le développement des compétences psychosociales est une approche intéressante qui permet de travailler de manière transversale à l'acquisition et au maintien du bien-être.
La revalorisation de l’estime de soi passe par un accompagnement et une écoute. Dans un deuxième temps, au lieu de la rencontre, pour permettre aux personnes de passer du besoin à la demande, il sera essentiel d’interroger sa responsabilité dans ce qui lui arrive. La morale aujourd’hui oscille entre deux positions séparées : une vision victimiste, où la personne n'est plus qu'une plainte, et une vision responsabilisatrice, où il n'est plus qu'un bloc de culpabilité. La question sera peut-être de pouvoir articuler ces deux positions : la personne n’est pas responsable de ce qu’il est, mais, s’il peut reconnaitre ce qui le fait agir alors pourra-t-il reconquérir une certaine latitude d’action. On ne voit pas assez que les victimes peuvent aussi être responsabilisées dans ce qu’elles disent ici et maintenant de ce qui leur est arrivé et comment elles s’en servent dans la relation à l’autre. Pour sortir d’une position de « victimes » il y a lieu d’interroger comment la personne comprend qu’elle se retrouve là et qu’est-ce qu’elle met en jeu pour s’en sortir. Le CHRS, lieu d’accueil, premier pas vers un apaisement de l’urgence, demanderait à être enrichi d’un professionnel de la santé et de la présence d’un psychologue pouvant accueillir une demande, une parole, soutenir l’émergence d’un désir…Choses très éloignés du besoin, de la survie et de l’urgence dans lesquelles les personnes en grandes précarités ont appris à vivre.
L’articulation d’un socle santé et d’un socle psychologique dans le domaine de la précarité paraît être une démarche de travail intéressante pouvant conduire à long terme à un « mieux-vivre ».
Objectif de l'action
* Objectifs PRAPS
- Objectif général 5 : Agir avec et pour les populations démunies
5.4. Développer les compétences psychosociales des publics concernés
* Objectifs opérationnels
- Développer les compétences psychosociales des personnes hébergées, en instaurant des lieux de rencontre, d’écoute et de parole visant à redonner confiance, à revaloriser l’estime de soi
- Proposer un accompagnement et un travail de réflexion sur la pratique professionnelle des travailleurs sociaux par la mise en place de réunions d’analyse des pratiques animées par un psychologue clinicien
- Créer un réseau de partenaires permettant d’enrichir le travail d’orientation des personnes selon les aides demandées par celle-ci, partager et transmettre des informations
- Objectif général 5 : Agir avec et pour les populations démunies
5.4. Développer les compétences psychosociales des publics concernés
* Objectifs opérationnels
- Développer les compétences psychosociales des personnes hébergées, en instaurant des lieux de rencontre, d’écoute et de parole visant à redonner confiance, à revaloriser l’estime de soi
- Proposer un accompagnement et un travail de réflexion sur la pratique professionnelle des travailleurs sociaux par la mise en place de réunions d’analyse des pratiques animées par un psychologue clinicien
- Créer un réseau de partenaires permettant d’enrichir le travail d’orientation des personnes selon les aides demandées par celle-ci, partager et transmettre des informations
Description
* Auprès des personnes hébergées
- Groupes de parole animés par un psychologue clinicien, une fois par semaine durant 1h30 : lieux ouverts où chacun pourra parler de lui, de ses préoccupations et de ses projets, aborder les questions de vie en collectivité et de relation avec les autres ; lieu d’expérimentation des relations sociales, partager un vécu, des expériences dans un groupe est aussi une manière de s’inscrire dans le lien à autrui, se rendre responsable d’une parole face à l’autre et de travailler sur la notion de « confiance en soi » et les questions du « vivre ensemble »
- Entretiens cliniques individuels menés par un psychologue clinicien : tremplin vers les groupes de parole institués dans le centre d’hébergement et vers les ateliers interactifs de santé ; en réponse à une demande individuelle ou à l’expression d’une souffrance trop difficile à exprimer en groupe
- Ateliers interactifs de santé, une fois par semaine deux heures, co animés par un professionnel de santé et par un psychologue clinicien : lieux ouverts permettant d'acquérir des connaissances sur des sujets de santé, de s'exprimer et d'échanger autour d'un problème de santé, d'acquérir collectivement des nouvelles connaissances théoriques et pratiques pour agir favorablement à leur santé ; intervention de professionnels extérieurs pour traiter de certains sujets spécifiques
* Auprès des travailleurs sociaux
- Participation aux réunions de service et/ou réunions de synthèse qui permettront au psychologue et au professionnel de santé de rendre compte de leur travail, de l’articuler avec le reste de l’équipe
- Réunions d’analyse des pratiques animées par un psychologue clinicien
* Travail en partenariat
- Mise en lien des différentes associations caritatives travaillant dans le domaine de la précarité
- Orientations vers ou sollicitation des organismes compétents : Caisse primaire d'assurance maladie, Caisse d’allocations familiales, (CAF), Maison de la Solidarité départementale (MSD), Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), Centre Médico-Psychologique (CMP), centre hospitalier Henri Duffaut, réseau des psychiatres, Carrefour santé, les services déconcentrés de l'Etat, les services du Ministère de la Justice, etc.
- Groupes de parole animés par un psychologue clinicien, une fois par semaine durant 1h30 : lieux ouverts où chacun pourra parler de lui, de ses préoccupations et de ses projets, aborder les questions de vie en collectivité et de relation avec les autres ; lieu d’expérimentation des relations sociales, partager un vécu, des expériences dans un groupe est aussi une manière de s’inscrire dans le lien à autrui, se rendre responsable d’une parole face à l’autre et de travailler sur la notion de « confiance en soi » et les questions du « vivre ensemble »
- Entretiens cliniques individuels menés par un psychologue clinicien : tremplin vers les groupes de parole institués dans le centre d’hébergement et vers les ateliers interactifs de santé ; en réponse à une demande individuelle ou à l’expression d’une souffrance trop difficile à exprimer en groupe
- Ateliers interactifs de santé, une fois par semaine deux heures, co animés par un professionnel de santé et par un psychologue clinicien : lieux ouverts permettant d'acquérir des connaissances sur des sujets de santé, de s'exprimer et d'échanger autour d'un problème de santé, d'acquérir collectivement des nouvelles connaissances théoriques et pratiques pour agir favorablement à leur santé ; intervention de professionnels extérieurs pour traiter de certains sujets spécifiques
* Auprès des travailleurs sociaux
- Participation aux réunions de service et/ou réunions de synthèse qui permettront au psychologue et au professionnel de santé de rendre compte de leur travail, de l’articuler avec le reste de l’équipe
- Réunions d’analyse des pratiques animées par un psychologue clinicien
* Travail en partenariat
- Mise en lien des différentes associations caritatives travaillant dans le domaine de la précarité
- Orientations vers ou sollicitation des organismes compétents : Caisse primaire d'assurance maladie, Caisse d’allocations familiales, (CAF), Maison de la Solidarité départementale (MSD), Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), Centre Médico-Psychologique (CMP), centre hospitalier Henri Duffaut, réseau des psychiatres, Carrefour santé, les services déconcentrés de l'Etat, les services du Ministère de la Justice, etc.
Partenaire de l'action
Centre hospitalier Henri Duffaut, médecins généralistes et spécialistes, AHARP (Association Hébergement Accueil et Réinsertion en Provence), Secours populaire français, Planning familial, Aréat (Association Régionale Etudes Action auprès des Tziganes) AVAPT (Centre spécialisé de soins en toximanie), AVAPT SOS Drogue International (L'Etape), Cap Habitat, La Datcha des Sans Logis, SAO 115, CADA (Centre d'accueil des demandeurs d’asile), DECLIC
Année de début de réalisation
2018
Année de fin de réalisation
2018
Durée
12 mois
Fréquence
Suivie
Public
Jeunes 16-25 ans (insertion professionnelle), Adultes 18-55 ans, Personnes de plus de 55 ans, Professionnels du social, Personnes détenues ou sous main de justice, Usagers de drogues, Personnes sans domicile fixe, Chômeurs, Personnes en difficulté socio-économique, Hommes
Nombre de personnes concernées
12 à 20 personnes (prévisionnel)
Type d'action
Soutien aux équipes, Consultation ou accueil individualisé de prévention, Accueil, écoute, orientation
Outils et supports utilisés :
Documentation de prévention INPES
Financeur
- ARS
- Assurance Maladie
- - Régime général : CPAM 06 €
- Fonds propres
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre et type d’actions développées
- Nombre de personnes participant
- Nombre de personnes engageant une démarche de soin
* Indicateurs qualitatifs
- Difficultés et /ou carence du projet
- Satisfaction des bénéficiaires et professionnels
- Nombre et type d’actions développées
- Nombre de personnes participant
- Nombre de personnes engageant une démarche de soin
* Indicateurs qualitatifs
- Difficultés et /ou carence du projet
- Satisfaction des bénéficiaires et professionnels
Secteur d'activité
Etablissement et service médico-sociaux pour personnes en difficultés spécifiques
Lieu d'intervention
CHRS St François
Niveau géographique
Communal
Commune
Avignon
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Observation
Les actions des unités locales de Cannes, Aix en Provence, Antibes, Nice et du CHRS Saint François sont regroupés sous un unique dossier de subvention porté par la direction régionale Sud Est de la Croix Rouge Française. Le montant alloué par l'ARS pour les 5 projets est de 61 520 € par an. Le budget détaillé se trouve sur la fiche de l'Unité locale d'Aix en Provence (Affiliation ou réaffiliation avec le soin psychiatrique).