En PACA, je maîtrise ma vie numérique
2022
Porteur de l'action : Horizon Multimédia, Association
Espace La Pauline rond point des 4 chemins, 83130 La Garde
04 94 61 04 01
Thème
Conduites addictives, Compétences psychosociales
Programmes
-
Programme 3 : Enfants, adolescents, jeunes
- Objectif 3.3 : Prévenir les conduites addictives et à risques
- Objectif 4 : Promouvoir des facteurs de protection et des connaissances en santé
Contexte
L'usage excessif des écrans concerne plus particulièrement les jeunes.
Dans son rapport du 12/12/19 et du 08/03/21, sur l’effet de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans, le Haut Conseil en Santé Publique a démontré dans un 1er temps les effets d’une exposition précoce aux écrans, sur le développement physiologique, neurocognitif et comportemental des enfants, notamment le risque de surpoids, en raison de la fréquence du grignotage de produits trop gras, trop salés ou trop sucrés, hors des repas habituels et une plus grande sédentarité, associées au temps de séances face à l’écran.
Les effets sur les troubles de la vision et les troubles du sommeil sont également établis. Quant aux effets des écrans, sur le développement cognitif de l’enfant, ses apprentissages et d’éventuels troubles psychiques, la revue de la littérature scientifique fournit des résultats variables en fonction de l’âge, du contexte familial et de l’environnement social.
Dans son 2ème rapport du 08/02/21, en s’appuyant sur l’enquête PELLAS de 2014 et L’enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children 2016) font apparaitre que Les comportements excessifs avec les écrans et internet commencent chez les jeunes de 12 à 13 ans, d’où la nécessité d’agir dès le plus jeune âge. En France, la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) donne la préférence au terme « usage problématique des écrans ». L’affirmation d’un usage problématique des écrans chez les jeunes s’exprime au croisement de trois constats portés par les adultes : les conséquences d’un excès d’activités ludiques, l’attractivité de nouvelles technologies numériques, et la possibilité d’y accéder de manière permanente, ubiquitaire et universelle grâce à l’internet.
En mai 2019, l’OMS, en présentant sa 11ème version de la classification internationale des maladies (CIM), fait entrer les jeux vidéo sur internet dans la catégorie des addictions. A l’instar des autres jeux, l’OMS décrit cette nouvelle addiction comportementale au jeu vidéo comme une incapacité à contrôler la pratique du jeu (début, fréquence, intensité, durée, fin, contexte), la priorité croissante accordée au jeu au détriment des intérêts et des activités de la vie quotidienne, la poursuite ou la majoration du comportement malgré les conséquences négatives que cela implique. Ce comportement est suffisamment envahissant et sévère pour avoir des conséquences graves sur toutes les autres activités.
De plus, en raison de la crise sanitaire, En France, l’enquête CoviPrev menée par Santé publique France sur les comportements et le vécu des Français pendant le confinement], révèle que 6 personnes sur 10 ont augmenté leur temps d’usage des écrans. Enfin dans sa conclusion le HCSP nous indique que « Les déterminants principaux des effets délétères des écrans sont le contexte socio-économique, le niveau d'éducation des familles, et plus encore le niveau de compétence numérique des parents et des enfants (capacité à profiter des opportunités qu'offre le numérique et à prendre conscience des risques) … La conséquence de ce constat est qu'il existe des enfants plus vulnérables que d'autres devant l'exposition grandissante aux écrans. ». Il est préconiser de : former et éduquer les enfants aux compétences numériques, développer leur regard critique sur les usages numériques, renforcer les compétences psychosociales, introduire dès le primaire des usages responsables au sein des programmes d’éducation aux médias et à l’information.
Dans son rapport du 12/12/19 et du 08/03/21, sur l’effet de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans, le Haut Conseil en Santé Publique a démontré dans un 1er temps les effets d’une exposition précoce aux écrans, sur le développement physiologique, neurocognitif et comportemental des enfants, notamment le risque de surpoids, en raison de la fréquence du grignotage de produits trop gras, trop salés ou trop sucrés, hors des repas habituels et une plus grande sédentarité, associées au temps de séances face à l’écran.
Les effets sur les troubles de la vision et les troubles du sommeil sont également établis. Quant aux effets des écrans, sur le développement cognitif de l’enfant, ses apprentissages et d’éventuels troubles psychiques, la revue de la littérature scientifique fournit des résultats variables en fonction de l’âge, du contexte familial et de l’environnement social.
Dans son 2ème rapport du 08/02/21, en s’appuyant sur l’enquête PELLAS de 2014 et L’enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children 2016) font apparaitre que Les comportements excessifs avec les écrans et internet commencent chez les jeunes de 12 à 13 ans, d’où la nécessité d’agir dès le plus jeune âge. En France, la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) donne la préférence au terme « usage problématique des écrans ». L’affirmation d’un usage problématique des écrans chez les jeunes s’exprime au croisement de trois constats portés par les adultes : les conséquences d’un excès d’activités ludiques, l’attractivité de nouvelles technologies numériques, et la possibilité d’y accéder de manière permanente, ubiquitaire et universelle grâce à l’internet.
En mai 2019, l’OMS, en présentant sa 11ème version de la classification internationale des maladies (CIM), fait entrer les jeux vidéo sur internet dans la catégorie des addictions. A l’instar des autres jeux, l’OMS décrit cette nouvelle addiction comportementale au jeu vidéo comme une incapacité à contrôler la pratique du jeu (début, fréquence, intensité, durée, fin, contexte), la priorité croissante accordée au jeu au détriment des intérêts et des activités de la vie quotidienne, la poursuite ou la majoration du comportement malgré les conséquences négatives que cela implique. Ce comportement est suffisamment envahissant et sévère pour avoir des conséquences graves sur toutes les autres activités.
De plus, en raison de la crise sanitaire, En France, l’enquête CoviPrev menée par Santé publique France sur les comportements et le vécu des Français pendant le confinement], révèle que 6 personnes sur 10 ont augmenté leur temps d’usage des écrans. Enfin dans sa conclusion le HCSP nous indique que « Les déterminants principaux des effets délétères des écrans sont le contexte socio-économique, le niveau d'éducation des familles, et plus encore le niveau de compétence numérique des parents et des enfants (capacité à profiter des opportunités qu'offre le numérique et à prendre conscience des risques) … La conséquence de ce constat est qu'il existe des enfants plus vulnérables que d'autres devant l'exposition grandissante aux écrans. ». Il est préconiser de : former et éduquer les enfants aux compétences numériques, développer leur regard critique sur les usages numériques, renforcer les compétences psychosociales, introduire dès le primaire des usages responsables au sein des programmes d’éducation aux médias et à l’information.
Objectif de l'action
* Objectif général
- Renforcer les compétences psychosociales chez les jeunes pour prévenir les conduites à risque liées aux écrans , développer des compétences parentales et formation des professionnels relais à ce sujet
* Objectifs spécifques
- Permettre aux jeunes de prendre conscience de l'impact des écrans sur leur santé, leur vie relationnelle et scolaire
- Développer les habiletés parentales pour leur permettre de protéger et d'accompagner leurs enfants autour d'un usage responsable et raisonné
- Former les professionnels pour une meilleure compréhension de l'impact du numérique sur la santé des jeunes et un repérage précoce des conduites à risque
- Renforcer les compétences psychosociales chez les jeunes pour prévenir les conduites à risque liées aux écrans , développer des compétences parentales et formation des professionnels relais à ce sujet
* Objectifs spécifques
- Permettre aux jeunes de prendre conscience de l'impact des écrans sur leur santé, leur vie relationnelle et scolaire
- Développer les habiletés parentales pour leur permettre de protéger et d'accompagner leurs enfants autour d'un usage responsable et raisonné
- Former les professionnels pour une meilleure compréhension de l'impact du numérique sur la santé des jeunes et un repérage précoce des conduites à risque
Description
* Développement de formations auprès des professionnels
- Repérage précoce des conduites à risque d’un usage excessif du numérique
- Les usages médiatiques et numériques
* Soutien de la fonction parentale : animation autour des usages responsables et raisonnés du numérique à adopter en famille
- Mise en place des réunions collectives d’informations et d’échanges
- Animation d'ateliers pratiques et techniques destinés aux parents et grands-parents
* Développement des actions de prévention en milieu scolaire
- Public : Élèves d'écoles primaires, collégiens et lycéens
- Débat, échanges autour de la diffusion d’un support numérique présentant l’impact des écrans sur la santé, la vie quotidienne et scolaire
- Développement des CPS : Ateliers photolangage, jeux de communication, jeu de rôle, écriture collective
. Un livret remis aux enseignants pour poursuivre les activités favorisant le développement des CPS en lien avec les bonnes pratiques du numérique
- Une continuité des activités durant l’année scolaire par les enseignants
- Une action engageant parents, élèves, enseignant
* Interventions hors milieu scolaire -PJJ
- 2 à 3 séances auprès d’un même groupe de 5 à 8 jeunes autour du développement des compétences psychosociales en lien avec les cyberviolences (impacts sur la santé mentale)
. Modalité : A partir de faits réels proposés autour de cyberviolences, les jeunes vont devoir faire des choix permettant de modifier la situation
* Interventions auprès des jeunes en situation de handicap
- 1 à 2 séances autour des bons usages numériques dans le cadre d’une activité ludique et adaptée au handicap des jeunes
- Repérage précoce des conduites à risque d’un usage excessif du numérique
- Les usages médiatiques et numériques
* Soutien de la fonction parentale : animation autour des usages responsables et raisonnés du numérique à adopter en famille
- Mise en place des réunions collectives d’informations et d’échanges
- Animation d'ateliers pratiques et techniques destinés aux parents et grands-parents
* Développement des actions de prévention en milieu scolaire
- Public : Élèves d'écoles primaires, collégiens et lycéens
- Débat, échanges autour de la diffusion d’un support numérique présentant l’impact des écrans sur la santé, la vie quotidienne et scolaire
- Développement des CPS : Ateliers photolangage, jeux de communication, jeu de rôle, écriture collective
. Un livret remis aux enseignants pour poursuivre les activités favorisant le développement des CPS en lien avec les bonnes pratiques du numérique
- Une continuité des activités durant l’année scolaire par les enseignants
- Une action engageant parents, élèves, enseignant
* Interventions hors milieu scolaire -PJJ
- 2 à 3 séances auprès d’un même groupe de 5 à 8 jeunes autour du développement des compétences psychosociales en lien avec les cyberviolences (impacts sur la santé mentale)
. Modalité : A partir de faits réels proposés autour de cyberviolences, les jeunes vont devoir faire des choix permettant de modifier la situation
* Interventions auprès des jeunes en situation de handicap
- 1 à 2 séances autour des bons usages numériques dans le cadre d’une activité ludique et adaptée au handicap des jeunes
Partenaire de l'action
Education nationale, Inspection Académique, service médecine du Rectorat ; Laboratoire universitaire ; CAF ; Ateliers santé ville ; Coordonnateur rep et rep + ; Maison des Adolescents ; Réseau parents écoles
Année de début de réalisation
2022
Année de fin de réalisation
2023
Durée
12 mois à partir de septembre
Fréquence
Répétitive
Public
Préadolescents (10-12 ans), Adolescents (13-18 ans), Professionnels de santé, Professionnels du social, Professionnels de l'éducation, Autre profession, Parents, Etudiants, apprentis
Type d'action
Education pour la santé, Formation, Etude et recherche
Outils et supports utilisés :
Documentation de prévention, photolangage
Financeur
- ARS : 592 000 € €
- CAF : 30 000 € €
- Collectivités territoriales
- - Communes et intercommunalités : Préfecture Var & Valcuse : 10 000 € €
- Fonds propres : 3 409 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- Département : Le VAR
. Nombre d'interventions : 140
. Nombre de classes touchées : 70
- Département : ALPES DE HAUTE PROVENCE
. Nombre d'interventions : 80
. Nombre de classes touchées : 40
- Département : ALPES MARITIMES
. Nombre d'interventions : 130
. Nombre de classes touchées : 65
- Département : VAUCLUSE
. Nombre d'interventions : 228
. Nombre de classes touchées : 114
- Département : HAUTE ALPES
. Nombre d'interventions : 36
. Nombre de classes touchées : 18
- Département : BOUCHES DU RHON
. Nombre d'interventions : 200
. Nombre de classes touchées : 100
* Indicateurs qualitatifs
- Bonne satisfaction des bénéficiaire
- Meilleure compréhension des différents usages
- Département : Le VAR
. Nombre d'interventions : 140
. Nombre de classes touchées : 70
- Département : ALPES DE HAUTE PROVENCE
. Nombre d'interventions : 80
. Nombre de classes touchées : 40
- Département : ALPES MARITIMES
. Nombre d'interventions : 130
. Nombre de classes touchées : 65
- Département : VAUCLUSE
. Nombre d'interventions : 228
. Nombre de classes touchées : 114
- Département : HAUTE ALPES
. Nombre d'interventions : 36
. Nombre de classes touchées : 18
- Département : BOUCHES DU RHON
. Nombre d'interventions : 200
. Nombre de classes touchées : 100
* Indicateurs qualitatifs
- Bonne satisfaction des bénéficiaire
- Meilleure compréhension des différents usages
Secteur d'activité
Etablissement scolaire maternelle et primaire, Etablissement scolaire collège, Etablissement scolaire lycée, Local d’association, Autre, Centre de formation d'apprentis (CFA), Etablissement et service de la petite enfance
Lieu d'intervention
Ecoles, collèges et lycées en priorité ceux situés en zone REP, REP+, et territoires en veille, locaux de l’association Horizon Multimédia et des partenaires, espaces de rencontre avec les parents (lieux d'accueils municipaux, associations inscrites dans le réseau Reaap, le café des parents et auprès des UDAF)
Niveau géographique
Régional
Niveau départemental
Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse
Niveau territorial de santé
Aix-en-Provence, Martigues, Arles, Avignon, Orange-Valréas, Carpentras, Manosque, Brignoles, Toulon-Hyères, Draguignan, Cannes-Grasse, Antibes, Nice, Sisteron, Gap, Salon-de-Provence
Plan national
JEUNES - Plan Santé des Jeunes
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)