Les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risques
2015
Action chaînée avec : Les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risques - 2011
Porteur de l'action : Clinique du Chateau de Florans, Etablissement de santé
Place Louis Auguste de Forbin , 13640 La Roque-d'Anthéron
04 42 95 75 00
Thème
Nutrition (alimentation et activité physique), Médicament, Maladies chroniques (autres)
Pathologie ETP
Appareil circulatoire [Pathologie], Cardiopathie, Hypertension pulmonaire, Insuffisance cardiaque, Risques cardiovasculaires
Prise en charge
Au cours d’une d'hospitalisation
Contexte
Le diabète, l'hypertension artérielle et les dyslipidémies seules ou associées sont des facteurs de risques majeurs de maladies cardiovasculaires. Ces maladies chroniques ont des caractéristiques communes : elles sont le plus souvent asymptomatiques et responsables d'un même type de pathologie qui comprend l'ensemble des maladies cardiovasculaires.
L'hypertension artérielle correspond à une élévation de la pression du sang dans les artères par rapport à une valeur dite "normale".
Par hypercholestérolémie, on entend un taux élevé de cholestérol sanguin. Ce n'est pas une maladie en soi, mais un trouble du métabolisme.
Les maladies cardiovasculaires sont traitées ou prévenues par diverses approches médicamenteuses ainsi qu'à travers la recherche d'une modification des habitudes alimentaires associées à la pratique d'une activité physique régulière.
Depuis les années 70', l'éducation thérapeutique a été envisagée comme une des réponses possibles au défi des maladies chroniques.
Une baisse durable de la tension artérielle (TA) systolique de 12 mmHg pendant 10 ans (en cas d'HTA stade1), permet d'éviter un décès pour onze patients traités, ce nombre passe à neuf s'il existe une maladie cardiovasculaire ou une atteinte d'un organe cible.
L'auto mesure de la tension artérielle est un outil d'aide à l'éducation de hypertendu.
La majorité des patients souffrant de maladies chroniques telles que l'hypertension artérielle ne suit pas correctement son traitement, obérant ainsi le bénéfice optimal attendu.
Cette non observance a des effets sur la plan économique : plus de maladies négligées, d'arrêts de travail, de consultations médicales et d'hospitalisations,etc.
Une expérience de la MSA montre que la présence de programmes d'ETP sur le lieu de vie des patients permet une meilleure maîtrise d'auto soins et d'auto surveillance dans le sens d'une meilleure santé. Une étude menée dans le cadre du programme "PEGASE" montre une évolution notable du score de qualité de vie (SF 36) chez les patients éduqués par rapport aux patients non éduqués.
L'hypertension artérielle correspond à une élévation de la pression du sang dans les artères par rapport à une valeur dite "normale".
Par hypercholestérolémie, on entend un taux élevé de cholestérol sanguin. Ce n'est pas une maladie en soi, mais un trouble du métabolisme.
Les maladies cardiovasculaires sont traitées ou prévenues par diverses approches médicamenteuses ainsi qu'à travers la recherche d'une modification des habitudes alimentaires associées à la pratique d'une activité physique régulière.
Depuis les années 70', l'éducation thérapeutique a été envisagée comme une des réponses possibles au défi des maladies chroniques.
Une baisse durable de la tension artérielle (TA) systolique de 12 mmHg pendant 10 ans (en cas d'HTA stade1), permet d'éviter un décès pour onze patients traités, ce nombre passe à neuf s'il existe une maladie cardiovasculaire ou une atteinte d'un organe cible.
L'auto mesure de la tension artérielle est un outil d'aide à l'éducation de hypertendu.
La majorité des patients souffrant de maladies chroniques telles que l'hypertension artérielle ne suit pas correctement son traitement, obérant ainsi le bénéfice optimal attendu.
Cette non observance a des effets sur la plan économique : plus de maladies négligées, d'arrêts de travail, de consultations médicales et d'hospitalisations,etc.
Une expérience de la MSA montre que la présence de programmes d'ETP sur le lieu de vie des patients permet une meilleure maîtrise d'auto soins et d'auto surveillance dans le sens d'une meilleure santé. Une étude menée dans le cadre du programme "PEGASE" montre une évolution notable du score de qualité de vie (SF 36) chez les patients éduqués par rapport aux patients non éduqués.
Objectif de l'action
* Objectif général
- Permettre aux patients à risque cardiovasculaire de mieux vivre avec leurs facteurs de risques
* Objectifs opérationnels
- Expliciter sa pathologie au patient : histoire de la maladie, causes, conséquences...
- Permettre au patient de savoir identifier les signes d'aggravation de sa pathologie
- Permettre au patient d'améliorer sa qualité de vie
- Permettre au patient d’auto gérer sa maladie
- Permettre au patient de s'auto-soigner (réajuster son traitement)
- Permettre aux patients à risque cardiovasculaire de mieux vivre avec leurs facteurs de risques
* Objectifs opérationnels
- Expliciter sa pathologie au patient : histoire de la maladie, causes, conséquences...
- Permettre au patient de savoir identifier les signes d'aggravation de sa pathologie
- Permettre au patient d'améliorer sa qualité de vie
- Permettre au patient d’auto gérer sa maladie
- Permettre au patient de s'auto-soigner (réajuster son traitement)
Description
* Diagnostic éducatif (individuel)
- Connaissance, compréhension et représentations du patient sur sa situation de santé
- Identification des préoccupations actuelles de santé du patient
- Personnes ressources identifiées par le patient
- Projets de vie et attentes
* Ateliers cardio-vasculaires (1h par atelier pour 4 à 8 personnes, animation par un éducateur et des intervenants ponctuels : psychologue, médecin, diététicien, biologiste, pharmacien)
- Séance 1 : 'Qu'est ce que les maladies cardiovasculaires et les facteurs de risques?"
Evaluation des connaissances, le système cardiovasculaire, les facteurs de risques, le cumul de facteurs de risques, les conséquences
- Séance 2 : "Les sels et les graisses"
Aliments pauvres et riches en sel, acides gras saturés et insaturés
- Séance 3 : "Je prend ma tension et j'évalue mon risque cardiovasculaire"
Réalisation de sa prise autotensionnelle et de son pouls, quantification de son risque cardiovasculaire
- Séance 4 : "Comprendre les résultats biologiques et à quoi sert le traitement"
Interprétation des résultats d'un bilan standard (glycémie, cholestérol HDL, LDL, HBA1C, urée, créatinémie, NF et d’examens plus spécifiques BNP, troponine et DDimères), rôle des médicaments, effets secondaires, lien entre médicaments et pathologie
- Séance 5 : "Vivre sans tabac"
Identification des moments à risque et gestion des situations de manque, possibilité de soutien psychologique
- Séance 6 : "Vivre sous AVK"
Gestion du risque d'un traitement sous AVK
- Séance 7 : "Représentation et vécu de la maladie cardio vasculaire"
Echanges autour de la représentation du vécu de la maladie à partir d’image issues d’un kit de « photo langage » : l’éducateur incite chaque patient à s’exprimer et note les idées clefs (représentations, expériences…), synthèse à relier avec le programme ETP
- Séance 8 : "Table Ronde autour de la maladie cardiovasculaire"
Présentation de l'Association française des diabétiques par un patient expert, échanges (vécu, suivi de sa maladie au quotidien)
- Séance 9 : "Savoir identifier mes signes d’appel : insuffisance cardiaque"
Présentation par chaque patient de son insuffisance cardiaque (étiologie, symptômes, traitement), identification des signes d'appel à l'aide, évaluation des compétences
- Séance 10 : "Le sel et l’insuffisance cardiaque"
Information sur la quantité journalière recommandée 2g en cas d’insuffisance cardiaque aiguë (alimentation sans sel stricte contient 2g), 4 à 6g pour insuffisance cardiaque stable ; Equivalence entre le sodium (Na) et le sel (la quantité de Na dans un aliment doit être multipliée par 2,5 pour obtenir la valeur réelle du sel), utilisation des étiquettes des aliments comme support ; Découverte des aliments pauvres et riches en sel à l’aide de fiches individuelles ; Composition d'un repas en fonction de la quantité de sel recommandé ; Evaluation des compétences
- Séance 11 : "Cuisine Educative"
Préparation d'un repas par les patients avec la diététicienne, élaboration d'un menu équilibré, partage du repas et critiques
- Séance 12 : "Repas équilibré et classification des aliments"
Composition d’un repas principal équilibré, classification des différents groupes d’aliments de façon à établir les équivalences
- Séance 13 : "Étiquettes globales/allégées"
Lecture et comparaison d'étiquettes, choix de l’aliment allégé acceptable dans le cadre du régime
- Séance 14 : "Intérêt des activités sportives dans le traitement de la maladie"
Bienfaits de l’activité physique en tant que moyen de prévention des maladies cardio-vasculaire, de l’obésité, du diabète et de la sédentarité, pyramide des activités possibles (jeu de carte), évaluation des compétences
- Séance 15 : "Aquagymnastique"
Exécution des mouvements présentés par le professeur d’éducation physique et sportive
- Séance 16 "Circuit trainaing niveau 1"
Exercices physiques de faible intensité (petit tour dans le parc avec exercices Flexions/Extensions, pompe debout sur les arbres, step avec les escaliers)
- Séance 17 : "Parcours de santé niveau 2"
Exercices physiques d’intensité modérée (avec une marche soutenue avec une montée de 20 min sur 500 mètres de dénivelé et utilisation des agrès du parcours de santé
- Séance 18 : "Marche douce niveau 1"
Marche à rythme très bas sur un circuit adapté aux capacités des patients / Marche douce dans le village avec rythme très tranquille
- Séance 19 : "Marche / Endurance niveau 2"
Marche rapide de 30 minutes soit 5 tours de parc : le premier tour sert d’échauffement, les 4 autres sont à rythme élevé
- Séance 20 : "Gymnastique douce niveau 1"
Exercices physiques de faibles intensité (échauffement musculaire et articulaire, travail des bras, des jambes, des abdominaux et étirements)
- Séance 21 : "Gymnastique niveau 2"
Exercices physiques d’intensité modérée : échauffement cardio, musculaire et articulaire, travail des biceps/triceps, des fessiers/cuisses, des abdos ; des obliques puis étirements
- Séance 22 : "Abdos-fessiers"
Exercices physiques d’intensité modérée : échauffement cardio, musculaire et articulaire, travail des biceps/triceps, des fessiers/cuisses, des abdos ; des obliques puis étirements
- Séance 23 : "Marche extérieure niveau 2"
Exercices physiques d’intensité élevée (marche d’1h30 avec plus ou moins de dénivelé), explication de la gestion du rythme cardiaque sur la durée
- Séance 24 : "Art thérapie"
* Coordination et déontologie des professionnels de santé
- Dossier unique d'éducation thérapeutique accessible à chaque intervenant susceptible de prendre en charge le patient
- Information du médecin traitant lors de l'entrée du patient dans le programme et lors de sa sortie
- Recueil du consentement du patient
- Charte de l'intervenant en éducation thérapeutique
- Connaissance, compréhension et représentations du patient sur sa situation de santé
- Identification des préoccupations actuelles de santé du patient
- Personnes ressources identifiées par le patient
- Projets de vie et attentes
* Ateliers cardio-vasculaires (1h par atelier pour 4 à 8 personnes, animation par un éducateur et des intervenants ponctuels : psychologue, médecin, diététicien, biologiste, pharmacien)
- Séance 1 : 'Qu'est ce que les maladies cardiovasculaires et les facteurs de risques?"
Evaluation des connaissances, le système cardiovasculaire, les facteurs de risques, le cumul de facteurs de risques, les conséquences
- Séance 2 : "Les sels et les graisses"
Aliments pauvres et riches en sel, acides gras saturés et insaturés
- Séance 3 : "Je prend ma tension et j'évalue mon risque cardiovasculaire"
Réalisation de sa prise autotensionnelle et de son pouls, quantification de son risque cardiovasculaire
- Séance 4 : "Comprendre les résultats biologiques et à quoi sert le traitement"
Interprétation des résultats d'un bilan standard (glycémie, cholestérol HDL, LDL, HBA1C, urée, créatinémie, NF et d’examens plus spécifiques BNP, troponine et DDimères), rôle des médicaments, effets secondaires, lien entre médicaments et pathologie
- Séance 5 : "Vivre sans tabac"
Identification des moments à risque et gestion des situations de manque, possibilité de soutien psychologique
- Séance 6 : "Vivre sous AVK"
Gestion du risque d'un traitement sous AVK
- Séance 7 : "Représentation et vécu de la maladie cardio vasculaire"
Echanges autour de la représentation du vécu de la maladie à partir d’image issues d’un kit de « photo langage » : l’éducateur incite chaque patient à s’exprimer et note les idées clefs (représentations, expériences…), synthèse à relier avec le programme ETP
- Séance 8 : "Table Ronde autour de la maladie cardiovasculaire"
Présentation de l'Association française des diabétiques par un patient expert, échanges (vécu, suivi de sa maladie au quotidien)
- Séance 9 : "Savoir identifier mes signes d’appel : insuffisance cardiaque"
Présentation par chaque patient de son insuffisance cardiaque (étiologie, symptômes, traitement), identification des signes d'appel à l'aide, évaluation des compétences
- Séance 10 : "Le sel et l’insuffisance cardiaque"
Information sur la quantité journalière recommandée 2g en cas d’insuffisance cardiaque aiguë (alimentation sans sel stricte contient 2g), 4 à 6g pour insuffisance cardiaque stable ; Equivalence entre le sodium (Na) et le sel (la quantité de Na dans un aliment doit être multipliée par 2,5 pour obtenir la valeur réelle du sel), utilisation des étiquettes des aliments comme support ; Découverte des aliments pauvres et riches en sel à l’aide de fiches individuelles ; Composition d'un repas en fonction de la quantité de sel recommandé ; Evaluation des compétences
- Séance 11 : "Cuisine Educative"
Préparation d'un repas par les patients avec la diététicienne, élaboration d'un menu équilibré, partage du repas et critiques
- Séance 12 : "Repas équilibré et classification des aliments"
Composition d’un repas principal équilibré, classification des différents groupes d’aliments de façon à établir les équivalences
- Séance 13 : "Étiquettes globales/allégées"
Lecture et comparaison d'étiquettes, choix de l’aliment allégé acceptable dans le cadre du régime
- Séance 14 : "Intérêt des activités sportives dans le traitement de la maladie"
Bienfaits de l’activité physique en tant que moyen de prévention des maladies cardio-vasculaire, de l’obésité, du diabète et de la sédentarité, pyramide des activités possibles (jeu de carte), évaluation des compétences
- Séance 15 : "Aquagymnastique"
Exécution des mouvements présentés par le professeur d’éducation physique et sportive
- Séance 16 "Circuit trainaing niveau 1"
Exercices physiques de faible intensité (petit tour dans le parc avec exercices Flexions/Extensions, pompe debout sur les arbres, step avec les escaliers)
- Séance 17 : "Parcours de santé niveau 2"
Exercices physiques d’intensité modérée (avec une marche soutenue avec une montée de 20 min sur 500 mètres de dénivelé et utilisation des agrès du parcours de santé
- Séance 18 : "Marche douce niveau 1"
Marche à rythme très bas sur un circuit adapté aux capacités des patients / Marche douce dans le village avec rythme très tranquille
- Séance 19 : "Marche / Endurance niveau 2"
Marche rapide de 30 minutes soit 5 tours de parc : le premier tour sert d’échauffement, les 4 autres sont à rythme élevé
- Séance 20 : "Gymnastique douce niveau 1"
Exercices physiques de faibles intensité (échauffement musculaire et articulaire, travail des bras, des jambes, des abdominaux et étirements)
- Séance 21 : "Gymnastique niveau 2"
Exercices physiques d’intensité modérée : échauffement cardio, musculaire et articulaire, travail des biceps/triceps, des fessiers/cuisses, des abdos ; des obliques puis étirements
- Séance 22 : "Abdos-fessiers"
Exercices physiques d’intensité modérée : échauffement cardio, musculaire et articulaire, travail des biceps/triceps, des fessiers/cuisses, des abdos ; des obliques puis étirements
- Séance 23 : "Marche extérieure niveau 2"
Exercices physiques d’intensité élevée (marche d’1h30 avec plus ou moins de dénivelé), explication de la gestion du rythme cardiaque sur la durée
- Séance 24 : "Art thérapie"
* Coordination et déontologie des professionnels de santé
- Dossier unique d'éducation thérapeutique accessible à chaque intervenant susceptible de prendre en charge le patient
- Information du médecin traitant lors de l'entrée du patient dans le programme et lors de sa sortie
- Recueil du consentement du patient
- Charte de l'intervenant en éducation thérapeutique
Partenaire de l'action
ARS PACA, Médecins traitants libéraux, professionnels de la clinique, ancien patient, Association française des diabétiques
Année de début de réalisation
2015
Année de fin de réalisation
2019
Durée
4 ans (renouvelé le 04/01/2015)
Fréquence
Suivie
Public
Adultes 18-55 ans, Personnes de plus de 55 ans, Professionnels de santé, Patients
Nombre de personnes concernées
entre 200 et 300 patients par an
Type d'action
Coordination locale, Education thérapeutique
Outils et supports utilisés :
Brassard à tension, disque de facteurs de risques, dossiers d'analyse types ou analyses des patients, imagier d'aliments, Ronde des décisions par cartes (AVK), étiquettes, bande dessinée (diabète 2), matériel d'activité physique (ballons, planches de natation, élastiques, etc), matériel d'art thérapie (peinture, dessin, collage, modelage)
Financeur
- Assurance Maladie : Prix de journée (PJ) €
Evaluation de l'action
ÉVALUATION QUADRIENNALE
* Effets du programme sur les patients
- Positionnement des patients en tant qu'acteurs de leurs pathologies
- Meilleure compréhension de la maladie
- Capacité de gestion des facteurs de risques accrue
- Effet de groupe et interactivité favorables permettant aux patient de mieux comprendre leur maladie et symptômes
- Sentiment d'appartenance à un groupe valorisant pour le patient
- Réconfort obtenu auprès des autres patients et notamment patient expert : partage de leur expérience la maladie, exemples concrets de patients qui ont appris à vivre avec leur maladie
- Transfert d'informations à la famille
- Sentiment de débordement ou confusion possible en début de programme du aux nombreuses informations transmises d'où l'importance de définir des objectifs de sécurité
- La participation aux ateliers d’ETP est réalisé au détriment de la rééducation qui est l'objectif premier de l'établissement
- Pourcentage de patients ayant suivi la totalité du programme : 2014 : 73,72% ; 2015 : 100% ; 2016 : 84,57% ; 2017 = 96,40%
* Effets du programme sur l'équipe
- Autre vision et approche de la prise en charge du patient, au delà du soin technique pur
- Ecoute de l'autre et temps privilégié de communication avec le patient
- Le professionnel apprend du patient
- Activité chronophage et charge de travail induite lourde en l'absence de temps et de financement dédiés
- Turn over au sein de l'équipe avec nécessité de réexpliquer les fondements de l'ETP
- Différences observées au sein de l'équipe de soins entre les professionnels participant aux ateliers ETP et ceux n'y participant pas
* Intégration du programme dans l'offre de soins locale
- Image positive de l'établissement vis à vis des patients, des médecins traitants et des établissements partenaires
- Visibilité du programme restreinte : difficulté de mise en œuvre de collaboration effective
* Évolutions du programme
- Création et adaptation de séances
- Modification et intégration de nouveaux outils
- Modification des durées de séances ou des contenus
* Perspectives
- Continuer de mobiliser les équipes en place et les (re)motiver, trouver de nouvelles pistes de motivation
- Poursuivre la formation pour les professionnels non formés et les impliquer au fur et à mesure
- Continuer et améliorer la promotion et communication de l'ETP auprès des patients hospitalisés
- Trouver un ajustement entre les programmes d'ETP et les soins/consultations/RDV (kiné, ergo...)
- Pérenniser l’intervention des patients experts
- Dédier un service géographique de l’établissement aux patients pratiquant l’ETP
- Obtenir un financement pour pouvoir pérenniser le programme
- Modifier le nombre de séances et regrouper certaines séances
* Effets du programme sur les patients
- Positionnement des patients en tant qu'acteurs de leurs pathologies
- Meilleure compréhension de la maladie
- Capacité de gestion des facteurs de risques accrue
- Effet de groupe et interactivité favorables permettant aux patient de mieux comprendre leur maladie et symptômes
- Sentiment d'appartenance à un groupe valorisant pour le patient
- Réconfort obtenu auprès des autres patients et notamment patient expert : partage de leur expérience la maladie, exemples concrets de patients qui ont appris à vivre avec leur maladie
- Transfert d'informations à la famille
- Sentiment de débordement ou confusion possible en début de programme du aux nombreuses informations transmises d'où l'importance de définir des objectifs de sécurité
- La participation aux ateliers d’ETP est réalisé au détriment de la rééducation qui est l'objectif premier de l'établissement
- Pourcentage de patients ayant suivi la totalité du programme : 2014 : 73,72% ; 2015 : 100% ; 2016 : 84,57% ; 2017 = 96,40%
* Effets du programme sur l'équipe
- Autre vision et approche de la prise en charge du patient, au delà du soin technique pur
- Ecoute de l'autre et temps privilégié de communication avec le patient
- Le professionnel apprend du patient
- Activité chronophage et charge de travail induite lourde en l'absence de temps et de financement dédiés
- Turn over au sein de l'équipe avec nécessité de réexpliquer les fondements de l'ETP
- Différences observées au sein de l'équipe de soins entre les professionnels participant aux ateliers ETP et ceux n'y participant pas
* Intégration du programme dans l'offre de soins locale
- Image positive de l'établissement vis à vis des patients, des médecins traitants et des établissements partenaires
- Visibilité du programme restreinte : difficulté de mise en œuvre de collaboration effective
* Évolutions du programme
- Création et adaptation de séances
- Modification et intégration de nouveaux outils
- Modification des durées de séances ou des contenus
* Perspectives
- Continuer de mobiliser les équipes en place et les (re)motiver, trouver de nouvelles pistes de motivation
- Poursuivre la formation pour les professionnels non formés et les impliquer au fur et à mesure
- Continuer et améliorer la promotion et communication de l'ETP auprès des patients hospitalisés
- Trouver un ajustement entre les programmes d'ETP et les soins/consultations/RDV (kiné, ergo...)
- Pérenniser l’intervention des patients experts
- Dédier un service géographique de l’établissement aux patients pratiquant l’ETP
- Obtenir un financement pour pouvoir pérenniser le programme
- Modifier le nombre de séances et regrouper certaines séances
Lieu d'intervention
Clinique Château de Florans
Niveau géographique
Territorial
Commune
La Roque-d'Anthéron
Niveau territorial de santé
Aix-en-Provence
Plan national
MALADIES CHRONIQUES - Plan national de lutte pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)