Santé sexuelle des jeunes - On en parle
Provence-Alpes-Côte d'Azur
2016
Action chaînée avec : Santé sexuelle des jeunes - On en parle - 2015
Porteur de l'action : Comité Départemental d'Education pour la Santé du Var (CoDES 83), Association
421, avenue du premier Bataillon d'Infanterie de Marine du Pacifique - Bâtiment Coste Boyère - 1er étage , 83130 La Garde
04 94 89 47 98
Structure porteuse : Instance Régionale d'Education et de Promotion de la Santé de Provence Alpes Côte d'Azur (IREPS PACA), Association
Thème
Sexualité (contraception, IVG), VIH-Sida IST, Santé scolaire
Programmes
-
Programme 3 : Enfants, adolescents, jeunes
- Objectif 5 : Promouvoir des actions pour améliorer la vie affective
Autres programmes ou dispositifs
Fonds d'Intervention Régional
Contexte
Le double mouvement constitué par le reniement de l’enfance d’une part et la recherche d’un statut d’adulte de l’autre est à l’origine du « processus psychique » que traverse tout adolescent. C’est donc une période au cours de laquelle de nombreux changements vont apparaitre (nouveau rapport au corps, questionnement sur l’identité, etc.) et il est dispensable qu’ils soient accompagnés et se sentent épaulés.
Ce projet contribue à renforcer les compétences personnelles des adolescents qui sont dans une période de transition. Le développement de facteurs de protection est prioritaire pour ce public. L’intérêt de ce projet est partagé avec les équipes éducatives des établissements du département du Var qui œuvrent en proximité de ces publics.
Depuis la loi Neuwirth, en 1967, qui a autorisé la délivrance de contraceptifs sur prescription, moins de 50 ans après, force est de constater que cela reste un domaine, dont il n’est pas toujours aisé de parler, qui véhicule des aprioris auprès des jeunes quel que soit leur niveau d’étude, avec évidemment des différences dues à l’âge et à l’appartenance socioculturelle. Non seulement les aprioris persistent au niveau de la contraception, mais également au niveau des maladies sexuellement transmissibles, du VHI/SIDA, en particulier sur la question du traitement d’urgence sur les rapports garçons/filles et leurs représentations.Dans son bilan à mi-parcours du Plan national de lutte contre le sida et les IST (2014), le Conseil National du Sida (CNS) note que le bilan des actions spécifiques prévues auprès des jeunes est en apparence favorable tout en étant dans la réalité inégale. Selon une enquête du ministère de l’Education Nationale, 97% des collèges, 91% des lycées généraux et 95% des lycées professionnels ont mis en œuvre des actions d’éducation à la sexualité. Cependant le CNS relève qu’il s’avère impossible d’obtenir la communication du pourcentage des élèves ayant bénéficié des 3 séances annuelles d’éducation à la sexualité prévues par la législation et que cette obligation légale demeure très inégalement et partiellement appliquée.Le rapport Teychenné fait les mêmes constats et observe que la question de l’homosexualité est quant à elle rarement abordée lors de ces séances. Les livrets destinés aux enseignants et formateurs sur l’éducation à la sexualité n’abordent d’ailleurs pas la question de l’homosexualité sous l’axe d’une sexualité à part entière et les informations dispensées sont partielles voire partiales.
Fort de ce constat, le rapport recommande notamment de faire évoluer et rendre effective l’éducation à la sexualité en renforçant la dimension sociale, humaine et affective de l’éducation à la sexualité et en y intégrant le respect de la diversité des sexualités.
L'éducation à la sexualité contribue à la construction de la personne et de l'éducation du citoyen. À l'école, au collège et au lycée, elle vise à permettre aux élèves d'adopter des attitudes de responsabilité individuelle et sociale.
Ce projet contribue à renforcer les compétences personnelles des adolescents qui sont dans une période de transition. Le développement de facteurs de protection est prioritaire pour ce public. L’intérêt de ce projet est partagé avec les équipes éducatives des établissements du département du Var qui œuvrent en proximité de ces publics.
Depuis la loi Neuwirth, en 1967, qui a autorisé la délivrance de contraceptifs sur prescription, moins de 50 ans après, force est de constater que cela reste un domaine, dont il n’est pas toujours aisé de parler, qui véhicule des aprioris auprès des jeunes quel que soit leur niveau d’étude, avec évidemment des différences dues à l’âge et à l’appartenance socioculturelle. Non seulement les aprioris persistent au niveau de la contraception, mais également au niveau des maladies sexuellement transmissibles, du VHI/SIDA, en particulier sur la question du traitement d’urgence sur les rapports garçons/filles et leurs représentations.Dans son bilan à mi-parcours du Plan national de lutte contre le sida et les IST (2014), le Conseil National du Sida (CNS) note que le bilan des actions spécifiques prévues auprès des jeunes est en apparence favorable tout en étant dans la réalité inégale. Selon une enquête du ministère de l’Education Nationale, 97% des collèges, 91% des lycées généraux et 95% des lycées professionnels ont mis en œuvre des actions d’éducation à la sexualité. Cependant le CNS relève qu’il s’avère impossible d’obtenir la communication du pourcentage des élèves ayant bénéficié des 3 séances annuelles d’éducation à la sexualité prévues par la législation et que cette obligation légale demeure très inégalement et partiellement appliquée.Le rapport Teychenné fait les mêmes constats et observe que la question de l’homosexualité est quant à elle rarement abordée lors de ces séances. Les livrets destinés aux enseignants et formateurs sur l’éducation à la sexualité n’abordent d’ailleurs pas la question de l’homosexualité sous l’axe d’une sexualité à part entière et les informations dispensées sont partielles voire partiales.
Fort de ce constat, le rapport recommande notamment de faire évoluer et rendre effective l’éducation à la sexualité en renforçant la dimension sociale, humaine et affective de l’éducation à la sexualité et en y intégrant le respect de la diversité des sexualités.
L'éducation à la sexualité contribue à la construction de la personne et de l'éducation du citoyen. À l'école, au collège et au lycée, elle vise à permettre aux élèves d'adopter des attitudes de responsabilité individuelle et sociale.
Objectif de l'action
* Objectif du plan d'action "Enfants, adolescents, jeunes"
- Objectif général 5 : Promouvoir des actions pour améliorer la vie affective
- Objectif opérationnel 5A : Développer des actions d’éducation à la santé affective et sexuelle
5A.1. Développer des actions d'éducation à la sexualité auprès des jeunes et des étudiants
* Objectif général
- Durant l’année scolaire 2016-2017, promouvoir auprès des collégiens et lycéens du Var, habiletés relationnelles et comportementales favorables à la santé en matière de vie affective et sexuelle
* Objectifs spécifiques
- Développer chez les collégiens et les lycéens les connaissances et la réflexion sur les moyens de contraception et les infections sexuellement transmissibles
- Permettre aux adolescents de mieux repérer des lieux ressources en santé
* Objectifs opérationnels
- Participer à des temps de concertation autour du projet avec les partenaires institutionnels et opérationnels
- Animer des séances d’éducation pour la santé interactives et participatives auprès des collégiens et des lycéens, afin d’améliorer leurs ressources personnelles, leurs connaissances et de promouvoir des comportements favorables à leur santé dans le domaine de la vie affective et sexuelle
- Objectif général 5 : Promouvoir des actions pour améliorer la vie affective
- Objectif opérationnel 5A : Développer des actions d’éducation à la santé affective et sexuelle
5A.1. Développer des actions d'éducation à la sexualité auprès des jeunes et des étudiants
* Objectif général
- Durant l’année scolaire 2016-2017, promouvoir auprès des collégiens et lycéens du Var, habiletés relationnelles et comportementales favorables à la santé en matière de vie affective et sexuelle
* Objectifs spécifiques
- Développer chez les collégiens et les lycéens les connaissances et la réflexion sur les moyens de contraception et les infections sexuellement transmissibles
- Permettre aux adolescents de mieux repérer des lieux ressources en santé
* Objectifs opérationnels
- Participer à des temps de concertation autour du projet avec les partenaires institutionnels et opérationnels
- Animer des séances d’éducation pour la santé interactives et participatives auprès des collégiens et des lycéens, afin d’améliorer leurs ressources personnelles, leurs connaissances et de promouvoir des comportements favorables à leur santé dans le domaine de la vie affective et sexuelle
Description
* Axe 1 : Concertation
- Animation de comités de pilotage (un au début et un à la fin) avec les partenaires institutionnels et opérationnels
- 2 comités de pilotage
- Réunion préparatoire, réunion de suivi à mi-parcours, réunion bilan, participation aux CESC des établissements ou à défaut (si impossibilité) contact avec la direction des établissements pour expliciter contexte, démarche éducative et proposition d’intervention
- 13 temps de concertation
* Axe 2 : Education pour la santé
- 4 heures en moyenne par classe devant le public ; intervention privilégiée en demi-groupe soit 306 séances de 2 heures
. La relation amoureuse/sexualité pour moi c’est quoi ?
. L’appareil reproducteur féminin et masculin
. La contraception : pourquoi ?
. La contraception : comment ?
. IST : Késako ?
. Présentation du préservatif féminin et masculin
. Prévention et sexualité : si j’avais un message à faire passer ?
. Personnes et lieux ressources (Pass Santé)
. Evaluation de la satisfaction des élèves
- Participation du CODES 83 à des forums dans certains établissements scolaires : 3 forums d’une journée en lycées (Rouvière, Jean moulin et CFA Les Arcs)
- Animation de comités de pilotage (un au début et un à la fin) avec les partenaires institutionnels et opérationnels
- 2 comités de pilotage
- Réunion préparatoire, réunion de suivi à mi-parcours, réunion bilan, participation aux CESC des établissements ou à défaut (si impossibilité) contact avec la direction des établissements pour expliciter contexte, démarche éducative et proposition d’intervention
- 13 temps de concertation
* Axe 2 : Education pour la santé
- 4 heures en moyenne par classe devant le public ; intervention privilégiée en demi-groupe soit 306 séances de 2 heures
. La relation amoureuse/sexualité pour moi c’est quoi ?
. L’appareil reproducteur féminin et masculin
. La contraception : pourquoi ?
. La contraception : comment ?
. IST : Késako ?
. Présentation du préservatif féminin et masculin
. Prévention et sexualité : si j’avais un message à faire passer ?
. Personnes et lieux ressources (Pass Santé)
. Evaluation de la satisfaction des élèves
- Participation du CODES 83 à des forums dans certains établissements scolaires : 3 forums d’une journée en lycées (Rouvière, Jean moulin et CFA Les Arcs)
Partenaire de l'action
ARS DT 83, établissements scolaires, service de promotion de la santé en faveur des élèves
Année de début de réalisation
2016
Année de fin de réalisation
2017
Durée
12 mois, d'août 2016 à juillet 2017
Fréquence
Suivie
Public
Enfants (6-9 ans), Préadolescents (10-12 ans), Adolescents (13-18 ans), Professionnels de santé, Professionnels du social, Professionnels de l'éducation, Etudiants, apprentis
Nombre de personnes concernées
Plus de 3 000 élèves et une centaine de professionnels
Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Education pour la santé, Travail en réseau
Communication et valorisation de l'action
Rédaction d’une fiche de présentation de l’action ainsi que d’un diaporama qui ont été présentés à l’équipe du CODES, qui sont mis à disposition des établissements lors des différentes réunions et qui sont mis en ligne sur le site internet du CODES 83 ; Présentation de l'action auprès de diverses institutions rencontrées pendant les forums santé (CPEF, AVASTOFA, CPAM, EPMM, Promosoins, Paramour, Mutualité Française PACA, CEGIDD, APAOP, Alcool assistance)
Financeur
- ARS : 65 000 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre d’établissements impliqués : 20 établissements scolaires du Var (6 lycées et 14 collèges)
- Nombre de réunions de travail réalisées : 2
- Nombre de professionnels total ayant participé à ces réunions : 9
- Nombre de professionnels hors CODES 83 ayant participé à ces réunions : 4
- Nombre de professionnels CODES 83 ayant participé à ces réunions : 5
- Nombre de réunions de CESC réalisées : 4
- Nombre de professionnels ayant participé à ces réunions : 60
- Nombre de réunions de préparation réalisées : 6
- Nombre de professionnels ayant participé à ces réunions : 14
- Nombre de réunions autres réalisées : 9
- Nombre de professionnels total ayant participé à ces réunions : 21
- Nombre de professionnels hors CODES 83 ayant participé à ces réunions : 8
- Nombre de professionnels CODES 83 ayant participé à ces réunions : 13
- Nombre de séances réalisées en établissements scolaires :
. Interventions dans 14 collèges : 174 séances
. Interventions dans 5 lycées : 98 séances
. Mise en place d’une co-animation au sein de 13 structures : 53 séances
- Nombre de classes touchées :
. Interventions en collèges : 96 classes
. Interventions en lycées : 54 classes
- Nombre de jeunes présents aux séances :
. Collèges : 2 056
. Lycées : 1 435
- Nombre de forums : 4 (dont 1 en lycée)
- Nombre de jeunes touchés : 413
* Indicateurs qualitatifs
- Niveau de satisfaction : ++
- Acquisition de connaissances sur le sujet (thèmes, lieux ressources…) : oui
- Nombre d’établissements impliqués : 20 établissements scolaires du Var (6 lycées et 14 collèges)
- Nombre de réunions de travail réalisées : 2
- Nombre de professionnels total ayant participé à ces réunions : 9
- Nombre de professionnels hors CODES 83 ayant participé à ces réunions : 4
- Nombre de professionnels CODES 83 ayant participé à ces réunions : 5
- Nombre de réunions de CESC réalisées : 4
- Nombre de professionnels ayant participé à ces réunions : 60
- Nombre de réunions de préparation réalisées : 6
- Nombre de professionnels ayant participé à ces réunions : 14
- Nombre de réunions autres réalisées : 9
- Nombre de professionnels total ayant participé à ces réunions : 21
- Nombre de professionnels hors CODES 83 ayant participé à ces réunions : 8
- Nombre de professionnels CODES 83 ayant participé à ces réunions : 13
- Nombre de séances réalisées en établissements scolaires :
. Interventions dans 14 collèges : 174 séances
. Interventions dans 5 lycées : 98 séances
. Mise en place d’une co-animation au sein de 13 structures : 53 séances
- Nombre de classes touchées :
. Interventions en collèges : 96 classes
. Interventions en lycées : 54 classes
- Nombre de jeunes présents aux séances :
. Collèges : 2 056
. Lycées : 1 435
- Nombre de forums : 4 (dont 1 en lycée)
- Nombre de jeunes touchés : 413
* Indicateurs qualitatifs
- Niveau de satisfaction : ++
- Acquisition de connaissances sur le sujet (thèmes, lieux ressources…) : oui
Secteur d'activité
Etablissement scolaire collège, Etablissement scolaire lycée, Centre de formation d'apprentis (CFA)
Lieu d'intervention
- CoDES 83
- Collèges Georges Sand, La Marquisanne, Peiresc, Pierre Puget à Toulon ; Coubertin au Luc ; Emile Thomas, Jean Rostand, Général Ferrié à Draguignan ; Vigneret au Castellet ; Bosco à La Valette ; Yves Montand à Vinon ; La Peyroua au Muy ; Henri Nans à aups ; Le Fenouillet à La Crau
- Lycées Dumont d'Urville à Toulon ; Léon Blum, Jean Moulin à Draguignan ; Jean Aicard à hyères ; Edison à Lorgues ; Val d'Argens au Muy
- Collèges Georges Sand, La Marquisanne, Peiresc, Pierre Puget à Toulon ; Coubertin au Luc ; Emile Thomas, Jean Rostand, Général Ferrié à Draguignan ; Vigneret au Castellet ; Bosco à La Valette ; Yves Montand à Vinon ; La Peyroua au Muy ; Henri Nans à aups ; Le Fenouillet à La Crau
- Lycées Dumont d'Urville à Toulon ; Léon Blum, Jean Moulin à Draguignan ; Jean Aicard à hyères ; Edison à Lorgues ; Val d'Argens au Muy
Niveau géographique
Départemental
Commune
Vinon-sur-Verdon, Aups, Draguignan, Le Muy, Lorgues, Le Luc, Le Castellet, La Crau, Hyères, La Valette-du-Var, Toulon
Niveau départemental
Var
Niveau territorial de santé
Manosque, Toulon-Hyères, Draguignan
Plan national
CONTRACEPTION - Stratégie d'actions en matière de contraception, VIH/SIDA/IST - Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (2010 - 2014)
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)