Réseaux précarité, santé mentale et logement
2016
Action chaînée avec : Réseaux précarité, santé mentale et logement - 2015
Porteur de l'action : Centre Hospitalier Edouard Toulouse (CH Edouard Toulouse), Etablissement de santé
118, chemin de Mimet , Marseille
04 91 96 98 00
Thème
Santé mentale, Précarité
Programmes
-
Programme PMSGP : Ressources et soutien
Autres programmes ou dispositifs
Contrat local de santé (actions)
Contexte
Du fait de problèmes psychiques et d'une absence de soins, des personnes (souvent isolées, en précarité financière et affective) sont confrontées à des difficultés majeures dans la gestion d'elles-mêmes et de leur environnement :
- La dégradation du lieu de vie. L’entretien du logement est à l’image de ce qui se passe à l’intérieur de soi. Les logements se dégradent (encombrement, odeurs nauséabondes, envahissement par les cafards… ) et ne permettent plus à la personne d’y demeurer
- Les troubles du comportement tels que les nuisances sonores, dégradation des parties communes …, provoquent des conflits de voisinage pouvant donner lieu à des expulsion domiciliaires
- Isolement, repli sur soi, solitude… La personne est marginalisée et risque de ne plus subvenir à ses besoins.
Certaines cités marquées par le sentiment d’impasse et d’insécurité peuvent influer l’état psychique de personnes présentant certaines fragilités et entrainer des problèmes plus sévères.
Ces personnes ont épuisé les réseaux de solidarité primaire et sont exclues des circuits permettant l'accès aux droits et aux soins. Elles présentent souvent un déni majeur de la pathologie, et vivent de manière très isolée (les professionnels parlent de personnes emmurées dans leur logement).
Ces situations sont repérées à l’occasion de troubles de voisinage ou d’un impayé de loyer. Elles laissent démunis les professionnels.
Les problèmes rencontrés par les personnes se chronicisent, les modes d’intervention classiques ne sont plus opérationnels, le soin est interpellé tardivement souvent sur le mode de la contrainte. Les situations s’aggravent et aboutissent sur le plan social à des mesures d’expulsion, d’exclusion familiale.
L’action propose, à partir de la mise en réseau et de la formation des professionnels, d'apporter un étayage global aux personnes en souffrance (accès aux soins, aux droits, accompagnement adapté, coordination du parcours de la personne…).
- La dégradation du lieu de vie. L’entretien du logement est à l’image de ce qui se passe à l’intérieur de soi. Les logements se dégradent (encombrement, odeurs nauséabondes, envahissement par les cafards… ) et ne permettent plus à la personne d’y demeurer
- Les troubles du comportement tels que les nuisances sonores, dégradation des parties communes …, provoquent des conflits de voisinage pouvant donner lieu à des expulsion domiciliaires
- Isolement, repli sur soi, solitude… La personne est marginalisée et risque de ne plus subvenir à ses besoins.
Certaines cités marquées par le sentiment d’impasse et d’insécurité peuvent influer l’état psychique de personnes présentant certaines fragilités et entrainer des problèmes plus sévères.
Ces personnes ont épuisé les réseaux de solidarité primaire et sont exclues des circuits permettant l'accès aux droits et aux soins. Elles présentent souvent un déni majeur de la pathologie, et vivent de manière très isolée (les professionnels parlent de personnes emmurées dans leur logement).
Ces situations sont repérées à l’occasion de troubles de voisinage ou d’un impayé de loyer. Elles laissent démunis les professionnels.
Les problèmes rencontrés par les personnes se chronicisent, les modes d’intervention classiques ne sont plus opérationnels, le soin est interpellé tardivement souvent sur le mode de la contrainte. Les situations s’aggravent et aboutissent sur le plan social à des mesures d’expulsion, d’exclusion familiale.
L’action propose, à partir de la mise en réseau et de la formation des professionnels, d'apporter un étayage global aux personnes en souffrance (accès aux soins, aux droits, accompagnement adapté, coordination du parcours de la personne…).
Objectif de l'action
* Objectifs PRAPS
- Objectif général 4.2 : Favoriser l'accessibilité à l'effectivité des droits et à l'offre de soins
4.2.3. Veiller à l’accessibilité réelle et à la continuité des soins
4.2.3.4. Favoriser le travail en réseau santé précarité
* Objectif général
- Favoriser l’accès aux soins psychiatriques, la continuité des soins et le parcours de prise en charge globale des personnes en situation de précarité souffrant de problèmes psychiques
* Objectifs intermédiaires
- Co-construire avec les acteurs pressentis sur le territoire concerné un espace de travail intersectoriel associant à minima la psychiatrie de secteur du CH ED Toulouse, l’équipe mobile de liaison psychiatrie et précarité d’Ed. Toulouse, les bailleurs sociaux gérant un patrimoine social important sur ce territoire (13 Habitat, Logirem, Erilia, HMP, ICF, Sogima, Logis Méditerranée et NLP), les Maisons Départementales des Solidarités, le Centre Communal d’Action Sociale (services insertion et gérontologie), le médecin pole insertion RSA et les associations gérant des mesures d’accompagnement au logement (ASELL)
- Mobiliser, dynamiser et conforter des partenariats entre professionnels issus de champs différents (apprendre à travailler ensemble, instaurer une nouvelle culture professionnelle et des nouvelles pratiques relatives à la santé mentale en contexte de précarité)
- Coordonner des actions d’accès aux soins, de prise en charge et d’accompagnement autour des situations complexes : des personnes isolées et inconnues du système de soin, ayant des problèmes de santé mentale et vivant à domicile dans du logement ordinaire
* Objectifs opérationnels
- Détecter les situations complexes : identifier suite à des plaintes ou des signalements, les personnes en souffrance pour lesquelles les premières tentatives de réponse ont abouti à une situation de blocage et/ou dont la complexité a ou peut entrainer une situation de crise
- Présenter une situation complexe aux membres du réseau : mobiliser les partenaires du réseau
- Effectuer une évaluation collective de la situation présentée : analyse de la situation au travers ses différentes dimensions (sociale, familiale, sanitaire, économique, juridique…) et repérer les points de clivage pouvant expliquer l’échec des premières tentatives de réponse mises en place
- Définir un plan d’action partagé autour de la situation
- Effectuer un suivi de cette prise en charge
- Réaliser un bilan régulier de la prise en charge
- Objectif général 4.2 : Favoriser l'accessibilité à l'effectivité des droits et à l'offre de soins
4.2.3. Veiller à l’accessibilité réelle et à la continuité des soins
4.2.3.4. Favoriser le travail en réseau santé précarité
* Objectif général
- Favoriser l’accès aux soins psychiatriques, la continuité des soins et le parcours de prise en charge globale des personnes en situation de précarité souffrant de problèmes psychiques
* Objectifs intermédiaires
- Co-construire avec les acteurs pressentis sur le territoire concerné un espace de travail intersectoriel associant à minima la psychiatrie de secteur du CH ED Toulouse, l’équipe mobile de liaison psychiatrie et précarité d’Ed. Toulouse, les bailleurs sociaux gérant un patrimoine social important sur ce territoire (13 Habitat, Logirem, Erilia, HMP, ICF, Sogima, Logis Méditerranée et NLP), les Maisons Départementales des Solidarités, le Centre Communal d’Action Sociale (services insertion et gérontologie), le médecin pole insertion RSA et les associations gérant des mesures d’accompagnement au logement (ASELL)
- Mobiliser, dynamiser et conforter des partenariats entre professionnels issus de champs différents (apprendre à travailler ensemble, instaurer une nouvelle culture professionnelle et des nouvelles pratiques relatives à la santé mentale en contexte de précarité)
- Coordonner des actions d’accès aux soins, de prise en charge et d’accompagnement autour des situations complexes : des personnes isolées et inconnues du système de soin, ayant des problèmes de santé mentale et vivant à domicile dans du logement ordinaire
* Objectifs opérationnels
- Détecter les situations complexes : identifier suite à des plaintes ou des signalements, les personnes en souffrance pour lesquelles les premières tentatives de réponse ont abouti à une situation de blocage et/ou dont la complexité a ou peut entrainer une situation de crise
- Présenter une situation complexe aux membres du réseau : mobiliser les partenaires du réseau
- Effectuer une évaluation collective de la situation présentée : analyse de la situation au travers ses différentes dimensions (sociale, familiale, sanitaire, économique, juridique…) et repérer les points de clivage pouvant expliquer l’échec des premières tentatives de réponse mises en place
- Définir un plan d’action partagé autour de la situation
- Effectuer un suivi de cette prise en charge
- Réaliser un bilan régulier de la prise en charge
Description
* Co-construire avec les acteurs un espace de travail partenarial et assurer son animation
- Animation de réunions plénières à l’échelle de chaque réseau
* Contribuer à la mise en réseau des professionnels afin d’assurer la prise en charge globale et le suivi des personnes ayant de problèmes de santé mentale
- Mise en place de réunions de concertation pluridisciplinaires (réunions en petits groupes uniquement pour les partenaires concernés par une situation)
- Mise à disposition des outils pour le repérage et le traitement de situations complexes (Fiche d’évaluation partagée) et pour le suivi à long terme (tableau de suivi)
* Améliorer les pratiques professionnels, contribuer à la création d’une culture commune, du « travail en réseau »
- Actions d’information (présentation des réseaux) auprès des structures sanitaires, médico-sociales, sociales, de l’habitat
- Réalisation d’un catalogue de formation
- Organisation d’une journée officielle de restitution de l’évaluation.
- Participation au Comité de Suivi Institutionnel
- Animation de réunions plénières à l’échelle de chaque réseau
* Contribuer à la mise en réseau des professionnels afin d’assurer la prise en charge globale et le suivi des personnes ayant de problèmes de santé mentale
- Mise en place de réunions de concertation pluridisciplinaires (réunions en petits groupes uniquement pour les partenaires concernés par une situation)
- Mise à disposition des outils pour le repérage et le traitement de situations complexes (Fiche d’évaluation partagée) et pour le suivi à long terme (tableau de suivi)
* Améliorer les pratiques professionnels, contribuer à la création d’une culture commune, du « travail en réseau »
- Actions d’information (présentation des réseaux) auprès des structures sanitaires, médico-sociales, sociales, de l’habitat
- Réalisation d’un catalogue de formation
- Organisation d’une journée officielle de restitution de l’évaluation.
- Participation au Comité de Suivi Institutionnel
Partenaire de l'action
Professionnels du soin des secteurs 13, 14, 15 et 16 de psychiatrie adulte sur le territoire Marseille (CH Edouard Toulouse) ; réseaux gérontologiques ; GIP Politique de la Ville ; Hôpital Sainte Marguerite ; Centre Départemental Gérontologique ; Unité Mobile Géronto Psychiatrie ; Equipe mobile psychiatrie précarité ; équipe ULICE ; Conseil Départemental 13 Service APA ; MAIA ; MARSS ; Réseau ILHUPS ; La sauvegarde ; CREEDAT ; AMPIL ; Compagnons Bâtisseurs ; CME Edouard Toulouse ; Bailleurs sociaux (13 Habitat, PACT 13, Logirem, Erilia, HMP, ICF, UNICIL, Alotra, Logéo) ; Service Communal d’Hygiène et de Santé et Service aménagement et habitat de la Ville de Marseille ; Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale ; Appartements thérapeutiques ; pensions de familles ; familles gouvernantes ; Habitat Alternatif Social ; MDTS ; CCAS ; Pôle Infos Séniors ; CCAPEX ; Service d’Accompagnement à la Vie Sociale ; Associations d’aide à domicile ; Pôle insertion RSA ; Association de Développement des Actions d'Insertion (ADAI 13) ; Associations d’accompagnement au logement ; association de soutien à la médiation et aux antennes juridiques ; Association Méditerranéenne de Prévention et de Traitement des Addictions ; association d’insertion pour les personnes en situation de prostitution ; Foyer St Louis ; Police nationale ; organismes de tutelle ; Représentants d’usagers / association de familles ; mouvement Parcours Handicap 13
Année de début de réalisation
2016
Année de fin de réalisation
2016
Durée
12 mois ; de janvier à décembre 2016
Fréquence
Suivie
Public
Adultes 18-55 ans, Personnes de plus de 55 ans, Professionnels de santé, Professionnels du social, Autre profession, Personnes handicapées, Personnes immigrées, Personnes sans domicile fixe, Chômeurs, Personnes en difficulté socio-économique
Nombre de personnes concernées
170 personnes
Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Formation, Appui et/ou suivi en méthodologie et évaluation, Coordination locale, Travail en réseau, Prise en charge sociale, Prise en charge médicale
Communication et valorisation de l'action
Présentation de la démarche au sein des équipes des structures membres des réseaux (CMP, MDS, CCAS, ADOMA) ; Présentation auprès de services spécialisés/organisations/institutions (ARS, ARHLM, Ville de Marseille, CUCS)
Financeur
- ARS : 12 000 € €
- Collectivités territoriales
- - Communes et intercommunalités : Marseille : 4 050 € €
- Politique de la ville : 6 000 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre de personnes présentes lors des plénières : 170 (environ 15 à 20 par commission plénière)
- Nombre de réunions : 6
. Animations de 2 commissions pour le 13/14 et 2 commissions pour le 15/16
. Participation à une commission sur le RSML centre et une sur le RSML 11ème /12ème
- Nombre de situations traitées : 47
* Indicateurs qualitatifs
- Degré de satisfactions des acteurs : +
- Nombre de personnes présentes lors des plénières : 170 (environ 15 à 20 par commission plénière)
- Nombre de réunions : 6
. Animations de 2 commissions pour le 13/14 et 2 commissions pour le 15/16
. Participation à une commission sur le RSML centre et une sur le RSML 11ème /12ème
- Nombre de situations traitées : 47
* Indicateurs qualitatifs
- Degré de satisfactions des acteurs : +
Secteur d'activité
Centre communal d’action sociale, Centre de soins, établissement de santé, Centre social, Etablissement et service médico-sociaux pour personnes en difficultés spécifiques, Local d’association
Lieu d'intervention
CH Valvert et Edouard Toulouse, CMP MDST, CCAS, bailleurs sociaux, potentiellement tous les locaux des structures partenaires
Niveau géographique
Communal
Commune
Marseille
Plan national
PRECARITE - Stratégie d'actions en matière de santé et de précarité, SANTE MENTALE - Plan psychiatrie santé mentale
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Observation
Action portée par Arpsymédio jusqu'en 2015 puis par le centre hospitalier E. Toulouse depuis 2016.