Microstructures Médicales et Addictions (MSMA)
2022
Action chaînée avec : Microstructures Médicales et Addictions (MSMA) - 2021
Thème
Conduites addictives, Santé mentale, VIH-Sida IST, Hépatites (VHB - VHC), Précarité, Maladies chroniques (autres)
Programmes
-
Programme 1 : Population générale
- Objectif 1 : Prévenir, repérer la souffrance psychique et la crise suicidaire
- Objectif 2 : Promouvoir des comportements favorables à la santé
- Objectif 2.1 : Prévenir les conduites addictives
Contexte
Face à l’addiction, phénomène complexe et en constante évolution, les politiques de santé placent le médecin généraliste au cœur du dispositif de prévention et du parcours de soins. Ces nouvelles mesures de santé publique incitent les médecins de ville à se positionner. Seulement, force est de constater que seuls dans leur cabinet, ils montrent des difficultés à s’engager dans ces accompagnements. Les difficultés rencontrées par les médecins généralistes dans cette pratique de soins sont liées à : leur isolement, le manque de formation et d’information, la difficulté à mettre en place un suivi pluridisciplinaire du patient, le manque d’échanges avec les autres intervenants du champ, le malaise face aux comportements de poly consommations et face aux mésusages et les difficultés d’accès au traitement par la méthadone.
Par ailleurs, l'Association BUS 31-32 a observé, durant la crise sanitaire liée au COVID-19, les acteurs de soins de première ligne étaient les médecins généralistes. Face à leurs patients, développant des commorbidités, des souffrances psychologiques et sociales dût en partie aux confinements, aux couvre-feux, à la perte d’un emploi, à l’isolement, aux violences conjugales ou intra-familiales, etc. les médecins généralistes étaient les premiers à faire ces constats, ces soins primaires, de prévention.
Devant la complexité des situations, il apparaît nécessaire de proposer un accompagnement pluridisciplinaire (médical, social et psychologique) et coordonné sur le territoire afin de fluidifier les parcours. C’est une prise en charge complémentaire des structures existantes, aujourd’hui saturées. Cela permet une pratique formatrice pour le médecin de ville favorisant ainsi son ancrage dans un réseau d’acteurs de santé de proximité. Les médecins en cabinet ainsi repèrent les problématiques d’addictions ou de santé mentale des personnes et s’engagent dans ses prises en charge par les outils et les ressources que proposent les microstructures.
La microstructure propose un nouveau type de suivi des patients souffrant d’addictions dans des cabinets de médecine générale. Elle permet une prise en charge pluridisciplinaire des personnes souffrant d'addictions auxquelles s'adjoignent très souvent la précarité et des affections chroniques. Ce sont des organisations permettant la prise en charge de situations complexes, favorisée par leurs ancrages sur leurs territoires. Elles permettent des parcours de soins coordonnés de personnes en situation de souffrance. Le médecin est alors volontaire de la démarche. En contribuant à une offre de santé publique complémentaire, cela permet de réduire les inégalités sociales de santé pour les personnes souffrant d'addictions et de pathologies associées. Par ailleurs, les microstructures ont démontrés que les femmes souffrant d’addictions y sont plus présentes (50 %), contrairement au CSAPA - Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (20 %).
Par ailleurs, l'Association BUS 31-32 a observé, durant la crise sanitaire liée au COVID-19, les acteurs de soins de première ligne étaient les médecins généralistes. Face à leurs patients, développant des commorbidités, des souffrances psychologiques et sociales dût en partie aux confinements, aux couvre-feux, à la perte d’un emploi, à l’isolement, aux violences conjugales ou intra-familiales, etc. les médecins généralistes étaient les premiers à faire ces constats, ces soins primaires, de prévention.
Devant la complexité des situations, il apparaît nécessaire de proposer un accompagnement pluridisciplinaire (médical, social et psychologique) et coordonné sur le territoire afin de fluidifier les parcours. C’est une prise en charge complémentaire des structures existantes, aujourd’hui saturées. Cela permet une pratique formatrice pour le médecin de ville favorisant ainsi son ancrage dans un réseau d’acteurs de santé de proximité. Les médecins en cabinet ainsi repèrent les problématiques d’addictions ou de santé mentale des personnes et s’engagent dans ses prises en charge par les outils et les ressources que proposent les microstructures.
La microstructure propose un nouveau type de suivi des patients souffrant d’addictions dans des cabinets de médecine générale. Elle permet une prise en charge pluridisciplinaire des personnes souffrant d'addictions auxquelles s'adjoignent très souvent la précarité et des affections chroniques. Ce sont des organisations permettant la prise en charge de situations complexes, favorisée par leurs ancrages sur leurs territoires. Elles permettent des parcours de soins coordonnés de personnes en situation de souffrance. Le médecin est alors volontaire de la démarche. En contribuant à une offre de santé publique complémentaire, cela permet de réduire les inégalités sociales de santé pour les personnes souffrant d'addictions et de pathologies associées. Par ailleurs, les microstructures ont démontrés que les femmes souffrant d’addictions y sont plus présentes (50 %), contrairement au CSAPA - Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (20 %).
Objectif de l'action
* Objectif général
- Améliorer le maillage territoriale des prises en charge et l’accès à des soins de proximité pour les personnes avec une ou plusieurs conduites addictives et présentant une situation complexe par une approche pluri-professionnelle centrée autour du médecin traitant
* Objectifs spécifiques
- Améliorer l’accès et la qualité des soins des personnes souffrant d'addiction, en constituant un dispositif de soins complémentaires des structures spécialisées existantes
- Développer des pratiques en réseau de soins pluridisciplinaires de proximité dans une unité de lieu : le cabinet du méd. généraliste
- Permettre de repérer, dépister et prendre en charge, dans des cabinets, des situations complexes liés aux addictions (pathologies infectieuses, précarité, santé mentale)
- Intégrer l’ensemble des partenaires et proches concernés dans la démarche
- Permettre le décloisonnement des pratiques médicales en cabinet de ville et le développement des compétences
- Développer de nouvelles microstructures sur le territoire des Bouches-du-Rhône
- Améliorer le maillage territoriale des prises en charge et l’accès à des soins de proximité pour les personnes avec une ou plusieurs conduites addictives et présentant une situation complexe par une approche pluri-professionnelle centrée autour du médecin traitant
* Objectifs spécifiques
- Améliorer l’accès et la qualité des soins des personnes souffrant d'addiction, en constituant un dispositif de soins complémentaires des structures spécialisées existantes
- Développer des pratiques en réseau de soins pluridisciplinaires de proximité dans une unité de lieu : le cabinet du méd. généraliste
- Permettre de repérer, dépister et prendre en charge, dans des cabinets, des situations complexes liés aux addictions (pathologies infectieuses, précarité, santé mentale)
- Intégrer l’ensemble des partenaires et proches concernés dans la démarche
- Permettre le décloisonnement des pratiques médicales en cabinet de ville et le développement des compétences
- Développer de nouvelles microstructures sur le territoire des Bouches-du-Rhône
Description
* Renforcement de l’accès aux soins des addictions des patients concernés
- Consultation avec le médecin complété par un suivi psychologique et un accompagnement social, dispensés gratuitement, au sein même du cabinet médical
- Amélioration et augmentation des relais aux microstructures des patients adressés par les CSAPA ou par les centres spécialisés
- Augmentation du nombre de médecins s’impliquant dans la prise en charge des addictions et des pathologies associées
- Prévention des risques associés aux problèmes d’addiction, des pathologies psychiatriques et des souffrances sociales (TS, OD, Infections VIH, VHC, perte du domicile, perte du lien sociale, etc…)
- Déplacement du médecin coordinateur et du chargée de projet vers les MS existantes notamment pendant les réunions mensuelles mais aussi vers les autres cabinets de médecine de ville/MDS pour envisager l’extension
- Organisation d'une réunion mensuelle de deux heures rémunérées pour les médecins, travailleurs sociaux et psychologues
* Dépistage des maladies éventuellement associées aux addictions
- Prise en charge globale à partir du médecin généraliste tel que tel que les traitements des comorbidités psychiatriques, PEC de pathologies chroniques (cancer, diabète, etc…)
- Mise en place d'une prise en charge après une hospitalisation au domicile (cure addicto, psychiatrique) par le lien partenariale, par les connaissances des ressources sur le territoire, par les connaissances addicto, par la présence disponible d’une équipe de proximité qu’est la microstructure
- Prise en compte de l’entourage des patients pour favoriser et maintenir le lien social et permettre l’implication des aidants dans la PEC par les consultations médicale, sociale et/ou psychologique de l’entourage du patient
- Amélioration de la connaissance du réseau socio-sanitaire par le biais des réunions partenariales autour de la situation des patients
* Organisation des réunions trimestrielles réunissant l’ensemble des acteurs du réseau des microstructures des Bouches du Rhône et si extension de la région PACA (Échange d’information et des pratiques)
- Consultation avec le médecin complété par un suivi psychologique et un accompagnement social, dispensés gratuitement, au sein même du cabinet médical
- Amélioration et augmentation des relais aux microstructures des patients adressés par les CSAPA ou par les centres spécialisés
- Augmentation du nombre de médecins s’impliquant dans la prise en charge des addictions et des pathologies associées
- Prévention des risques associés aux problèmes d’addiction, des pathologies psychiatriques et des souffrances sociales (TS, OD, Infections VIH, VHC, perte du domicile, perte du lien sociale, etc…)
- Déplacement du médecin coordinateur et du chargée de projet vers les MS existantes notamment pendant les réunions mensuelles mais aussi vers les autres cabinets de médecine de ville/MDS pour envisager l’extension
- Organisation d'une réunion mensuelle de deux heures rémunérées pour les médecins, travailleurs sociaux et psychologues
* Dépistage des maladies éventuellement associées aux addictions
- Prise en charge globale à partir du médecin généraliste tel que tel que les traitements des comorbidités psychiatriques, PEC de pathologies chroniques (cancer, diabète, etc…)
- Mise en place d'une prise en charge après une hospitalisation au domicile (cure addicto, psychiatrique) par le lien partenariale, par les connaissances des ressources sur le territoire, par les connaissances addicto, par la présence disponible d’une équipe de proximité qu’est la microstructure
- Prise en compte de l’entourage des patients pour favoriser et maintenir le lien social et permettre l’implication des aidants dans la PEC par les consultations médicale, sociale et/ou psychologique de l’entourage du patient
- Amélioration de la connaissance du réseau socio-sanitaire par le biais des réunions partenariales autour de la situation des patients
* Organisation des réunions trimestrielles réunissant l’ensemble des acteurs du réseau des microstructures des Bouches du Rhône et si extension de la région PACA (Échange d’information et des pratiques)
Partenaire de l'action
Acteurs de santé (du sanitaire, sociale et médicosocial) du territoire concerné ; médecin ; travailleur social ; psychologue ; pharmacien ; IDE à domicile ; Kiné ; services hospitaliers ;MS Covid/Santé
Année de début de réalisation
2022
Année de fin de réalisation
2022
Durée
12 mois, de janvier 2022 à décembre 2022
Public
Adolescents (13-18 ans), Adultes 18-55 ans, Personnes de plus de 55 ans, Professionnels de santé, Professionnels du social, Patients, Usagers de drogues, Personnes en difficulté socio-économique
Public autre
Personnes ayant des problématiques de santé liées aux conduites addictives et en difficulté psycho-sociale
Nombre de personnes concernées
100 personnes (prévisionnel)
Type d'action
Formation, Consultation de dépistage, Coordination locale, Soutien aux équipes, Travail en réseau, Consultation ou accueil individualisé de prévention, Prise en charge sociale, Prise en charge médicale, Accueil, écoute, orientation
Financeur
- ARS : 85 000 € €
- Assurance Maladie : 59 925 € €
- - Communes et intercommunalités : Aix & Marseille : 14 000 € €
- - Conseils départementaux : Bouches-du-Rhônes : 15 000 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre de Microstructures
- Nombre de patients
- Le ratio homme/femme
- Les indicateurs de vulnérabilités objectivés grâce au recueil de données lors des rapports d’activités annuels
- Nombre de dépistages de pathologies chroniques effectués
- Nombre de consultations médicales, sociales et psychologiques
- Nombre d’orientations vers des services de soins ou de prise en charge sociale
- Nombre de conventions signées
* Indicateurs qualitatifs
- Fiches médicales sociales et psychologiques d’entrées, de suivi et de fin de PEC, décrivant les caractéristiques et l’évolution des patients décrites par les acteurs concernés
- Compte rendu des réunions mensuelles
- Rapport annuel des activités par microstructure
- Nombre de Microstructures
- Nombre de patients
- Le ratio homme/femme
- Les indicateurs de vulnérabilités objectivés grâce au recueil de données lors des rapports d’activités annuels
- Nombre de dépistages de pathologies chroniques effectués
- Nombre de consultations médicales, sociales et psychologiques
- Nombre d’orientations vers des services de soins ou de prise en charge sociale
- Nombre de conventions signées
* Indicateurs qualitatifs
- Fiches médicales sociales et psychologiques d’entrées, de suivi et de fin de PEC, décrivant les caractéristiques et l’évolution des patients décrites par les acteurs concernés
- Compte rendu des réunions mensuelles
- Rapport annuel des activités par microstructure
Secteur d'activité
Centre de soins, établissement de santé, Centre social, Local d’association
Lieu d'intervention
Deux MS à Marseille (Busserine et Belsunce), Aix en Provence, QPV-maisons de santé (15ème, 13ème) , cabinets pour les consultations médicales, sociales et psychologiques, local de l’association Bus 31/32
Niveau géographique
Départemental
Commune
Le Puy-Sainte-Réparade, Aix-en-Provence, Martigues, Marseille, La Ciotat
Plan national
ADDICTIONS - La prise en charge et la prévention des addictions
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Observation
La MSMA de Ciotat a arrêtée son activité en Juin 2021